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HARADA Maha (原田 マハ
)

(Tokyo, 14/07/1962 - )
harada maha

"Historienne de l’art, conservatrice et romancière, Harada Maha est née en 1962 à Tôkyô.
Son premier roman, Dans l’attente de bonnes nouvelles, s’est vu décerner le Japan Love Story Award
[tout un programme !], vendu à plus de 370 000 exemplaires, il est aussi adapté au cinéma. Elle reçoit en 2012 et le 25e prix Yamamoto Shugorô pour La Toile du Paradis." (source : Editions Picquier)

 

la toile du paradis    couverture japonaise
Couverture : Henri Rousseau (1844-1910) : Le Rêve, 1910. The Museum of Moderne Art. A droite : édition japonaise.

- La Toile du Paradis (Rakuen no kanvasu (楽園のカンヴァス, 2014). Traduit du japonais par Claude Michel-Lesne en 2018. 316 pages. Editions Picquier.
1983. Deux experts (un homme et une femme, la parité est respectée) reconnus dans le monde de l'art sont invités par un mystérieux collectionneur Suisse, Konrad Beyler :
"Un légendaire collectionneur dont tout le monde connaît le nom, mais que nul n'a jamais entrevu. L'homme posséderait de nombreuses toiles impressionnistes et modernes, quoique personne ne sache précisément quels tableaux se cachent dans sa collection." (page 51 ; dire que nul ne l'a jamais entrevu, c'est évidemment très excessif : il ne vit pas tout seul sur une île déserte depuis sa naissance... On comprend ce que l'auteur a voulu dire, on ne va pas trop chipoter).
Certaines rumeurs évoquent des provenances douteuses pour certaines de ces oeuvres, acquises dans les turbulences de la Seconde Guerre Mondiale...

Tom Brown est le conservateur général de la section des peintures et sculptures du MoMA. Alors que c'est visiblement lui qui aurait dû recevoir l'invitation du collectionneur Suisse, probablement du fait d'une erreur typographique, c'est son sous-fifre (néanmoins très compétent - si le diplôme veut dire quelque chose, puisqu'il a un doctorat...), Tim Brown, assistant conservateur, qui reçoit l'invitation !
Tom étant parti en vacances, ni une ni deux, Tim va faire comme si c'était bien lui qui était invité et prendre l'avion pour la Suisse.
En effet, comme le MoMA prépare une rétrospective du Douanier Rousseau, Konrad Beyler propose d'y "présenter le chef-d'oeuvre le plus secret du peintre, dont M. Beyler jouit de la propriété." (page 52). Quel est donc ce mystérieux tableau ?
L'autre personne invitée est Hayakawa Orie, une jeune (et forcément jolie) Japonaise spécialiste du Douanier.

Tous deux devront déterminer si la mystérieuse oeuvre que le non moins mystérieux collectionneur va leur montrer est authentique ou pas. Pour cela, nos deux héros devront lire sept chapitres, au rythme d'un par jour, d'un mystérieux livre...
"Trancher sans examiner le tableau en détail, mais au fil de la lecture d'un récit. La méthode d'expertise ne s'était encore jamais vue, ni pratiquée nulle part." (page 101). Forcément, puisque cela n'est vraiment pas la meilleure façon de faire...
À tous ces ingrédients romanesques, ajoutons Interpol, un avocat pas forcément très honnête, et puis d'autres acteurs plus ou moins cachés qui aimeraient mettre la main sur l'oeuvre pour des raisons diverses (que l'on découvrira), et exercent des pressions en coulisses...

Le roman va permettre au lecteur de mieux connaître certains épisodes de la vie du Douanier - enfin, en se demandant parfois quelle est la part du vrai et du faux, mais finalement qu'importe si cela incite le lecteur à s'intéresser à un peintre, sa vie, son oeuvre...
L'histoire est donc un peu tarabiscotée (mais après tout, cela fait une partie de son intérêt) ; côté style, c'est "fonctionnel" ; le livre se lit facilement, ce n'est pas désagréable du tout.

 


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