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LAGERKVIST Pär

(Växiö, 23/05/1891 - Stockholm, 11/07/1974)

lagerkvist

Pär Lagerkvist est un écrivain suédois, auteur de pièces de théâtre, de poèmes et d'essais...
"Fils d'un employé des chemins de fer, il a grandi dans une atmosphère très religieuse et en contact avec la vieille paysannerie. La confrontation, au lycée et à l'Université, avec un autre type de pensée comme la théorie de l'évolution, le pousse vers le radicalisme politique et artistique." (Dictionnaire des auteurs, Robert Laffont).
Il publie son premier livre, Hommes, en 1912. L'année suivante, il découvre le cubisme à Paris.
La Première Guerre Mondiale survient : il publie Angoisse (recueil de poèmes 1916), Chaos (1919).
Un pessimisme temporaire, puisque ses oeuvres suivantes traduisent tout de même sa foi dans l'Homme... mais avec un questionnement sur le bien et le mal, le sens de la vie. Dans le Sourire Eternel (1920), une nouvelle assez étonnante, les morts prennent la parole les uns après les autres, encore et encore, puis se lèvent, marchent longuement et vont trouver Dieu pour lui demander quel est le sens de la vie.
Commence un cycle sur le Mal : le Bourreau (1933), Le Nain (1944), Barabas (1950), La Sibylle (1956).

Prix Nobel de littérature en 1951.

le nain

- Le Nain (Dvärgen, 1944, traduit en 1946 par Marguerite Gay). Bibliothèque Cosmopolite Stock. 271 pages.
"Je mesure vingt-six pouces, mais je suis parfaitement bâti, avec les proportions requises, sauf que j'ai la tête trop forte. Au lieu d'être noirs comme ceux des autre, mes cheveux sont roux, très épais et très raides, rejetés en arrière des tempes et d'un front plus frappant par la largeur que par la hauteur [...] J'ai une force physique considérable, surtout lorsque je suis en colère. Lorsqu'on nous fit lutter, Josaphat et moi, je le mis sur le dos au bout de vingt minutes et l'étranglai. Depuis, je suis le seul nain à la cour." (page 7).
On est tout de suite dans le bain : cruauté du nain, mais également cruauté d'une époque...
C'est le début du roman, qui prend la forme d'un journal dont les entrées se suivent sans être datées, et qui commencent parfois par des phrases telles que "Il s'est passé quelque chose d'incroyable. Je vais essayer de le raconter avec calme, en suivant l'ordre des événements." (page 214).

Nous sommes en Italie, c'est la Renaissance. Le narrateur n'est pas un nain comique, comme on a déjà pu le constater.
"Les rides me font paraître très vieux. Je ne le suis pas. Mais j'ai entendu dire que les nains descendent d'une race plus ancienne que celle qui peuple aujourd'hui le monde et que, par conséquent, nous sommes déjà vieux quand nous naissons. [...] Il ne me déplaît point d'appartenir à une autre race que la race actuelle et que cela soit visible en ma personne.
Je trouve en effet le visage des autres d'une parfaite insignifiance.
Mes maîtres sont très bienveillants pour moi, surtout le prince, qui est un grand et puissant seigneur. Un homme qui a de vastes projets et sait les accomplir. [...] De tous les êtres que j'ai rencontrés, c'est le seul que je ne méprise point.
Il est très hypocrite.
" (pages 8-9).

Le ton est donné : le nain se croit supérieur aux hommes. Il a une parenté avec le héros du Parfum (de Patrick Süskind) ou celui du Valet de Sade (de Nikolaj Frobenius, pour rester dans la littérature nordique) : un être pas très inhumain, cynique. Intelligent, froid, manipulateur. C'est un cérébral : l es émotions ne sont pas son fort, il les fuit. Tout ce qui touche au corps et aux odeurs le répugne. La faiblesse aussi. Ainsi que la grossièreté.
La vie humaine n'a généralement pas grande valeur pour lui.
Il croit comprendre les gens, mais il se trompe souvent et s'étonne - c'est souvent drôle - de l'illogisme de certains comportements, parce que la logique humaine n'a rien à voir avec le froid raisonnement qui est le sien. Il se vante de ne prendre plaisir à rien.

A propos de son maître, le Prince : "C'est bizarre que ce soit justement un homme pareil qui me demeure impénétrable. Peut-être parce que je suis son nain. Et, comme je l'ai dit, il ne me pénètre pas non plus ! Je connais mieux la princesse, ce qui n'est pas étonnant, puisque je la hais. On a du mal à comprendre un être humain qu'on ne hait pas, car on se trouve désarmé devant lui, on n'a rien pour le percer à jour." (page 13).

Mais le nain ne fait pas que soliloquer, il rapporte aussi, certes rarement, des conversations, des réflexions, comme ce qui suit, dit par une sorte de Léonard de Vinci : "Notre parcours est déterminé ; après un petit essor qui nous remplit d'espérance et de joie, nous sommes tirés en arrière, comme le faucon ramené par la corde que tient le fauconnier. [...]Toute notre culture n'est qu'une tentative vers quelque chose d'inaccessible, qui dépasse infiniment nos pouvoirs de réalisation. Elle reste tronquée, tragique comme un torse. Notre esprit humain ne serait-il lui-même qu'un torse ?
A quoi servent nos ailes, si elles ne peuvent pas nous soulever ? Elles deviennent un fardeau au lieu d'être un instrument de libération. Elles nous pèsent. Nous les traînons avec peine. Nous finissons par les détester.
Et nous éprouvons une sorte de soulagement quand le fauconnier, fatigué de son jeu cruel, nous met un capuchon sur la tête, ce qui nous permet de ne plus rien voir du tout.
" (pages 63-66).

Le nain, lui, a plus de certitudes : "Quel aspect présenterait la vie si elle n'était pas dénuée de sens ? L'insignifiance absolue est la base sur quoi elle repose. La seule base solide qui ne s'effondre jamais. Une grande idée peut être minée par une autre grande idée, puis volatilisée, anéantie. Mais l'insignifiance reste inaccessible, indestructible, immuable. C'est une base durable et c'est pourquoi elle a été choisie. Dire que les hommes ont besoin de tant de raisonnement pour arriver à la comprendre !" (page 68).

"Je veux lutter, je veux tuer ! Non pour m'attirer la gloire, mais pour le plaisir de l'action. Je veux voir tomber des hommes, je veux voir autour de moi la mort et la destruction !" (102-103).
Eh oui ! "Qui connaît l'âme du nain, la plus fermée de toutes, dont dépend leur destinée ? Qui devine ce que je suis en réalité ? Il vaut mieux qu'ils ne le sachent point, sinon ils seraient épouvantés. Le sourire s'éteindrait sur leurs visages, leurs lèvres se flétriraient pour toujours." (page 164).


Que voilà un excellent livre ! Bruit, fureur, morts, manipulations, réflexions désabusées comme on les aime !

 

barabbas

- Barabbas (Barabbas, 1950, traduit par Marguerite Gay et Gerd de Mautort, Préface de Diane de Margerie. Avant-propos de Lucien Maury. Lettre d'André Gide). La Cosmopolite. Stock. 162 pages.
Dans sa préface, Diane de Margerie écrit : "Il semble que, dans l'oeuvre de Lagerkvist, l'être humain est toujours forcé d'être le témoin d'un mal dont il est inutile de nier la puissance meurtrière.", et plus loin : "Cette invasion du Mal ne cesse de serpenter dans le superbe roman Barabbas qui valut à Lagerkvist le prix Nobel en 1951." (Dommage que Diane de Margerie confonde les récompenses du type Goncourt, attribuées à un livre, et le Nobel, attribué à une oeuvre ; certes, il a obtenu le Nobel la même année... et alors ?). Et puis elle analyse des événements qu'on lira dans le livre, de telle sorte de gâcher le plaisir et que, en même temps, on ne comprend pas toujours, puisqu'on ne l'a pas encore lu, le bouquin ! Un bel exemple type de mauvaise préface, intéressante mais à lire en postface.
Suit une lettre d'André Gide, qui parle de "livre remarquable".
Et le roman commence enfin !

"Tout le monde sait qu'on le crucifia en même temps que deux autres ; on sait quelles personnes se tenaient groupées autour de lui ; Marie, sa mère, et Marie de Magdala, Véronique et Simon de Cyrène, qui avait porté la croix, et Joseph d'Arimathie, qui devait l'ensevelir. Mais un peu plus bas sur le versant, à l'écart, un homme observa sans arrêt celui qui était cloué là-haut sur la croix et suivit l'agonie du commencement à la fin. Il s'appelait Barabbas. C'est de lui qu'il s'agit dans ce livre.
C'était un gaillard d'une trentaine d'années, solidement bâti, avec un teint blême, une barbe rousse, des cheveux noirs. Les sourcils de même étaient noirs ; les yeux s'enfonçaient dans les orbites, comme si le regard avait voulu se cacher. Sous l'un courait une profonde cicatrice, qui disparaissait dans la barbe. Mais l'aspect physique d'un être humain ne signifie pas grand-chose.
" (page 23).

"Pourquoi donc y restait-il ? Il ne connaissait pas cet homme et n'avait rien à voir avec lui. Que faisait-il sur le Golgotha, lui qui avait été libéré ?
La tête du crucifié se penchait en avant et il respirait avec peine. Il ne devait plus en avoir pour longtemps. Ce n'était pas un gaillard. Le corps était maigre et frêle, les bras minces semblaient n'avoir jamais servi à rien. Un homme bizarre. La barbe était pauvre et la poitrine presque sans poils, comme chez un adolescent. Tout cela déplut au spectateur.
Dès qu'il l'avait aperçu dans le prétoire du palais, il avait senti qu'il y avait quelque chose d'extraordinaire en lui. Ce que c'était, il n'aurait pu le dire, il le sentait seulement. Il ne croyait pas avoir jamais rencontré un être pareil. Il l'avait vu entouré d'une éblouissante clarté, sans doute parce qu'il venait de sortir du cachot et que ses yeux n'étaient pas encore habitués à la lumière.
" (page 25).
"Le lendemain, Barabbas se promena dans la ville. Il y rencontra beaucoup de gens qu'il connaissait, amis et ennemis. La plupart eurent l'air surpris de le voir, et quelques-uns sursautèrent, comme s'ils se fussent trouvés en face d'un fantôme. Cela lui fut pénible. Ne savait-on pas qu'il avait recouvré la liberté ? Quand donc s'apercevrait-on que ce n'était pas lui qui avait été crucifié ?" (page 41).

Barabbas n'arrive pas à croire qu'on l'ait libéré, lui, et qu'on condamne un homme qui, de toute évidence, est innocent. Un peu de culpabilité va se loger dans l'esprit de cet homme complexe.
Tout d'abord désemparé (on pense à la réaction d'autres personnages, notamment dostoievskiens, qui ont échappé à la mort sur le peloton d'exécution). Il est fasciné par le personnage de Jésus tel qu'il est colporté par ses disciples. Mais est-ce bien crédible, quelqu'un qui se laisse tuer pour sauver les Hommes ?
Barabbas croit-il ? Veut-il y croire ? Doit-il culpabiliser, ou bien se dire qu'il a joué un rôle crucial, qu'il a au fond un bon rôle, qu'il a été en quelque sorte choisi ? Les disciples de Jésus, eux (ont-ils bien compris le message de Jésus ?) le voient d'un très mauvais oeil.
Barabbas va vivre de nombreuses aventures, au cours desquels son comportement, son attitude sont assez fascinantes : il est difficilement pénétrable et pourtant, on croit le comprendre.
Beaucoup plus loin dans le roman, on pourra lire : "Barabbas lui jeta un coup d'oeil rapide et le Romain s'aperçut que cet homme avait vraiment un regard, mais un regard inoffensif. La haine y vibrait comme la pointe d'une flèche qui ne serait jamais tirée." (page 137).

C'est vraiment un excellent roman, qui ne sent pas la reconstitution, sans doute parce que Lagerkvist ne s'est pas perdu dans les grandes descriptions, la couleur locale à bas prix. La véracité ne naît pas de l'accumulation, d'un déluge de connaissances (on n'est pas chez Umberto Eco), mais de la vérité, même imaginaire, d'un personnage angoissé, ambigu pour le lecteur et pour lui-même, un peu dépassé par ce qu'il a vécu, par l'importance de son rôle passif.

 

la sibylle

- La Sibylle (Sibyllan, 1956). Roman traduit par Marguerite Gay et Gerd de Mautor en 1957. Stock. 223 pages.
Le roman commence ainsi :
"Dans une petite maison au flanc d'une montagne dominant Delphes habitait une vieille femme avec son fils, un simple d'esprit. La maison ne comprenait qu'une seule pièce, et l'un des murs était la paroi montagneuse même, où suintait l'humidité. A vrai dire, ce n'était pas une maison, mais un simple refuge que des bergers avaient construit un jour. Elle était complètement isolée dans la montagne sauvage, bien au-dessus de la ville et au-dessus de l'enceinte sacrée du temple. La mère quittait rarement sa maison, le fils ne la quittait jamais ; il restait dans la pénombre et perpétuellement se souriait à lui-même. [...] Le visage de la vieille, au contraire, était dur et sillonné de rides, d'un teint aussi foncé que s'il avait été en contact avec le feu. Un éclat luisait dans ses yeux qui jadis avaient vu un dieu." (pages 7-8)

La vieille et son fils vivent du lait de chèvre, ainsi que d'herbes, racines... dans la solitude. Mais :
"Un soir, peu de temps avant le coucher du soleil, un homme prit le sentier venant de Delphes. [....] Il approchait, elle commençait à distinguer son visage. [...] Ses joues étaient pâles, sans la moindre couleur, malgré le grand effort qu'il avait dû faire pendant son ascension." (page 11).
C'était "un étranger, vraisemblablement venu de loin. On s'en rendait compte également à son regard, un regard lourd, trop vieux pour cet homme jeune. Mais peut-être était-ce son propre regard et non celui du peuple auquel il appartenait." (page 11).

Dans quel but est-il venu voir la vieille femme ? C'est qu'il a tenté de poser une question à l'oracle de Delphes. "Mais on l'avait éconduit sans lui laisser exposer son affaire, on n'avait pas voulu lui permettre d'entrer dans la salle où se réunissaient les consultants.
Il n'y avait pas de réponse à ce qu'il demandait, lui avait-on déclaré. Aucun oracle au monde ne pouvait lui répondre.
" (pages 11-12). Toutefois, peut-être la vieille femme pourrait répondre à sa question, somme toute fort simple ? Car la femme est une ancienne sibyllle de grand renom qui "avait péché à la fois contre le dieu et contre les hommes et avait provoqué sa propre perte. Elle avait été chassée de la ville par le peuple armé de bâtons et de pierres, et maudite par tous les hommes, et naturellement par le dieu, par celui qu'elle avait offensé." (page 14).
On aura vite deviné la nature du péché.

Aussi bien l'homme que la femme ont rencontré un dieu. Même s'il ne s'agit pas du même (dans le cas de l'homme, il s'agit du Christ), tous les deux ont été maudits d'une certaine façon incompréhensible, qui répond à l'absence de logique divine.
L'homme va expliquer à la sybille ce qui lui est arrivé, comment il a été maudit à cause d'une mauvaise parole qu'il a eue envers le condamné qui montait au Calvaire.
La vieille femme, elle, va raconter longuement sa vie, comment elle est devenue sibylle, comment le dieu la possède pour parler à travers elle...
"Non, le dieu n'était pas comme je l'aurais souhaité, comme je l'aurais tant voulu. Il ne pouvait être ainsi. Le dieu n'était pas confiance, repos et calme. Il était inquiétude, agitation et insécurité. Voilà ce qu'était le dieu." (page 74).
Il ne fait pas bon de se faire remarquer des dieux. "Ils sont comblés de tout et font l'expérience de tout. De tout - sauf du bonheur terrestre. Ils ne le rencontrent jamais, c'est pourquoi jalousement ils le refusent aux hommes. Ils ne se montrent jamais plus méchants et cruels que lorsque les hommes ont l'audace d'être heureux et de les oublier pour le bonheur terrestre. Alors ils crient vengeance." (page 180).
"Le dieu est impitoyable. Ceux qui disent qu'il est bon ne le connaissent pas. Il est ce qui existe de plus inhumain." (page 197).
"Il n'est pas comme nous et nous ne pouvons pas le comprendre. Il est incompréhensible, insondable. Il est dieu.
Et autant que je puisse y saisir quelque chose, il est à la fois méchant et bon, à la fois lumière et obscurité, à la fois dénué de sens et plein d'une signification que nous ne pouvons pas percer à jour, mais au sujet de laquelle nous ne cessons jamais de nous creuser la tête. C'est une énigme qui n'est pas faite pour être résolue, mais pour exister. Toujours exister pour nous. Toujours nous tourmenter
." (page 216).

Un bon livre, qui établit un parallèle entre le Christ (qui, ici, est sévère et pas que bonté) et les dieux antiques : ils sont tous inhumains, et donc hors de portée de notre compréhension.

 

lagerkvist en 1924
Photographie de 1924.

 

Deux poèmes extraits de Pays du soir (1953), traduction de Gunilla de Ribaucourt (Arfuyen, 1986).

 Jag ville veta
 men fick bara fråga,
 jag vill ljus
 men fick bara brinna.
 Jag begärde det oerhörda
 och fick bara leva.

 Jag beklagade mig.
 Men ingen förstod vad jag mente.
 Je voulais savoir
 mais ne pus qu'interroger,
 je voulais la lumière
 mais ne pus que brûler.
 Je demandais l'inexprimable
 et ne pus que vivre.

 Je me plaignis.
 Mais personne ne me comprit.

 

Som molnen,
som fjärilen,
som den lätta andningen på en spegel -

Tillfällig,
föränderlig,
borta på en liten sund.

O herre ôver alla himlar, alla världar, alla öden,
vad har du menat med mig ?

Comme les nuages,
comme le papillon,
comme la trace de l'haleine sur un miroir -

Ephémère,
changeant,
disparu en un instant.

O seigneur de tous les cieux, de toutes les terres, de tous les destins,
qu'as-tu voulu de moi ?

 

 


Autres livres traduits en français :
- Angoisse (1916)
- Contes cruels (1925)
- Le Bourreau (1933)
- La Sibylle (1956)
- La Mort d'Ahasverus (1960)
- Pèlerin sur la mer (1962)
- La Terre sainte (1964)
- L'Exil de la Terre, suivi de Chronique d'un amour
- Pays du soir
- Ames masquées


Au cinéma :
-
Barabbas (1953), film de Alf Sjöberg
- Midsommardröm i fattighuset (1959), téléfilm réalisé par Bengt Lagerkvist (eh oui, le fils de son père, né en 1926)
- Han som fick leva om sitt liv (1961) téléfilm réalisé par Olof Molander
- Gäst hos verkligheten (1961), téléfilm réalisé par Bengt Lagerkvist
- Barabbas (1961), film réalisé par Richard Fleisher, avec Anthony Quinn, Silvana Mangano... :

Bon film, dont une scène a été tournée pendant une vraie éclipse. Un peu d'action a été ajoutée au livre.

- Bödeln (1965), téléfilm réalisé par Bengt Lagerkvist
- Tunneln (1969), téléfilm réalisé par Bengt Lagerkvist
- Hissen som gick ner i helvetet (1969), téléfilm réalisé par Bengt Lagerkvist
- Bröllopsfesten (1978), téléfilm réalisé par Bengt Lagerkvist
- Mannen utan själ (1983) téléfilm réalisé par Lars Egler (pour changer).
- Han som fick leva om sitt liv (1987), téléfilm réalisé par Bengt Lagerkvist
- Zlaya skazka (1989), court métrage de Igor Shevchenko, dont c'est semble-t-il la seule oeuvre
- Khent hreshtak (2001), filmé arménien réalisé par Suren Babayan




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