PHOTOS --->  Dali à Beaubourg (18 mars 2013).

(exposition du 21/11/2012 au 25/03/2013).

 

Les oeuvres que l'on a le droit de photographier étaient ultra-minoritaires (les droits dépendent des politiques des musées d'où elles proviennent). Mes photos concernent donc un tout petit échantillon des oeuvres présentées. Pour certaines, j'ai pris des reproductions disponibles sur la Toile.

Au début (après 45 minutes de queue), ça commence bien, avec quelques toiles de Dali qu'on n'a pas l'habitude de voir. On me dira que ce n'est pas original. Certes. Mais c'est vraiment pas mal du tout.


Portrait de mon père (1925).

autoportrait
Autoportrait au cou de Raphaël, vers 1921.


Il y a foule, et le Dali de série commence.


La Vache spectrale, 1928.

 

Un titre un peu énigmatique, des trucs bizarres et/mais très signifiants ou bien grotesques posés ici et là, et le tour est joué. Il peut en faire des centaines comme ça. D'ailleurs, il ne s'en est pas privé.


Bureaucrate et machine à coudre. 1933.

Evidemment, il dessine très bien.
Concernant sa peinture, elle perd moins à être reproduite que celle d'autres peintres : elle est plus lisse.

Parfois, on tombe sur des petites oeuvres (en taille) qui sont vraiment très bien, comme cette Charrette fantôme, 1933 (photo prise sur la Toile)

charette

Et puis on retombe dans les trucs faits en série.


Architecture surréaliste, 1932.


Image médiumnique-paranoïaque. Vers 1934.


Ossification matinale du cyprès. Vers 1934.


Symbole agnostique. 1932.

 

Parfois, c'est quand même différent :

Spectre. 1934.

Et puis il y a les hommages.


L'Angelus, vers 1932.

Un thème largement décliné...

Parmi une masse de toiles bric-à-brac, certaines tiennent bien la route ;


Métamorphose de Narcisse, 1937.

Le thème de la guerre est bien sûr présent.


Conquête de l'air. 1937.

La Foi. 1943.

Dans une salle se détache une toile immense : Paysage avec jeune fille sautant à la corde, 1936 (301,4 x 466,5 x 10,5 cm).

Une sorte de croisement de Wyeth (pour la jeune fille) et de Chirico (pour le bâtiment, les teintes).

Très bien (pas le droit de photographier... mais de loin ?)

Nous continuons.


Tête explosive. 1950.

Ah, une toile connue.


Construction molle avec haricots bouillis (prémonition de la guerre civile). 1936. Philadelphia Museum of Art.

Excentricité mélancolique. 1938.

La Tentation de Saint-Antoine (1946) fait partie des oeuvres qui "fonctionnent" vraiment bien.

 

Devant cette toile, Le visage de la guerre (1940), une petite fille demande à son père : "C'est les Pink Floyd, hein ?"

Quelques oeuvres religieuses, et notamment une belle sanguine (étude pour le fameux Christ de Saint Jean de la Croix, malheureusement resté à Glasgow).


  

Plusieurs oeuvres sont ainsi dans une vitrine. Il y a un miroir au milieu. On est censé approcher sa tête jusqu'à toucher le verre, et on doit voir l'oeuvre en relief. Me concernant, ça n'a pas été très concluant.


L'Ascension du Christ, Pietà. 1958.


Le Christ de Gala. 1978.

On arrive vers la fin.

La Pêche au thon. 1966-1967. Huile sur toile et collage. Société Ricard, Marseille.

 


Une queue se forme pour aller s'installer sur le canapé-lèvres de l'installation "Mae West"... et se photographier à l'écran.

 

Et on finit avec trois célèbres photos de Halsman-Dali :

Dehors, il pleut.

Un haut-parleur informe que le temps d'attente est maintenant de 1h30...

 

Pour conclure : beaucoup de toiles qui tournent à vide, avec des titres "n'importe-quoi", des trucs super-signifiants, dont on ne sait pas s'il nous manque des clefs ou s'il s'agit d'oeuvres "gratuites" (mais sans doute très chères) de Dali. Et puis, quelques oeuvres qui valent le coup (mais qui perdent moins que beaucoup d'oeuvres à être reproduites).
Et beaucoup de monde... (dont moi, bien sûr).

 

 

 

 

 

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