Littérature Coréenne
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(21/01/1908 - 05/07/1994) "Vaikom Muhammad Basheer, né en 1908 et mort le 5 juillet 1994, est un écrivain indien de langue malayalam et un militant indépendantiste keralais (du Kerala, sud-ouest de l'Inde). - Grand-Père avait un éléphant (Ntuppuppâkkorânéntârnu, 1951). Traduit du malayam (Inde) en 2005 par Dominique Vitalyos. Points. 156 pages. "Kounnioupattoumma n'avait jamais fait de mal à quiconque, pas même, probablement, à une mouche. Elle n'avait jamais méprisé aucune des créatures de Rabb-al-'Alamîn. Depuis son plus jeune âge, elle aimait tous les êtres vivants. Le premier d'entre eux était un éléphant. Un éléphant qu'elle n'avait jamais vu, mais que cela ne l'avait pas empêchée d'aimer." (page 9). Au début, Pattoumma a des idées bien tranchées. "Dans l'univers, il n'existait que deux sorte d'êtres humains : les musulmans et les kafir. Homme ou femme, les kafir finissaient en enfer après la mort. Tous des égarés. Les femmes kafir que Pattoumma avaient rencontrées étaient des maîtresses d'école. Elle croisait leur chemin quand Bapa, son père, l'emmenait, toute pomponnée, se baigner dans la rivière." (page 11). Elle est censée mal parler. Concrètement, dans le livre, Pattoumma fait des fautes quand elle parle avec quelqu'un : Après un revers de fortune qui va (heureusement ?) changer la donne, Pattoumma va sortir un peu de son obscurantisme en rencontrant d'autres musulmans aux idées moins étriquées, et commencer un petit peu à remettre en cause certaines certitudes : ce n'est pas parce qu'on se coiffe avec une raie qu'on est un mauvais musulman, etc. Il est vrai que, Sourate II, on peut lire (44-47) : "C'était le propre de l'ignorance, selon elle, que de mener à toujours plus d'ignorance. La connaissance suivait le même processus de croissance." (pages 108-109).
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