Littérature Espagnole
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"Pedro Antonio de Alarcón y Ariza, né le 10 mai 1833 à Guadix et mort le 19 juillet 1891 à Madrid, est un écrivain et politicien espagnol. C'est l’une des figures les plus célèbres du réalisme au sein de la littérature espagnole. [...] En 1854, il part à Madrid, où il crée un journal satirique d’orientation antimonarchique, républicaine et révolutionnaire, appelé El látigo. En 1857 [...] il commence à publier des récits de voyages dans la revue madrilène El Museo Universal. Plus tard, il participe à la guerre d'Afrique comme soldat et journaliste. Il raconte non seulement tout ce qui se passe au sein de la campagne militaire, mais aussi ce qui lui arrive personnellement dans des articles compilés en 1859 dans un livre intitulé Diario de un testigo de la guerra de África. Ce livre est particulièrement apprécié pour sa description détaillée de la vie militaire. En 1865, il se marie à Grenade avec Paulina Contreras Rodriguez ; il aura cinq enfants dont quatre mourront lors de la guerre civile à Madrid. Pedro A. de Alarcón a été député, sénateur et ambassadeur en Norvège et en Suède. En 1875, sous Alfonse XII, il occupe le poste de conseiller d’état. Il est membre de la Real Academia de la Lengua española depuis 1877. Vers 1887, il se condamne au silence, convaincu de n’avoir plus rien à offrir au courant littéraire auquel il appartient." Concernant son oeuvre : Pedro Antonio de Alarcón est un auteur respecté par ses contemporains. Dans ses œuvres l’action est continue et l’approche socio-temporelle est d’un style réaliste. Cependant, ses personnages sont des exemples de personnages romantiques, ce qui lui permet d’introduire des leçons de morale."
- L'Ami de la mort, suivi de La Grande Femme (conte d'épouvante) (El Amigo de la Muerte, suivi de Las Mujer Alta). Traduction de l'espagnol par Isabelle Clémençt. L'introduction de Borges a été traduite par Josianne Bartoli. 1/ L'Ami de la Mort (El Amigo de la Muerte ; 117 pages) "C'était un de ces soirs infiniment tristes où même les horloges semblent sonner le glas, où le ciel se couvre de nuages et la terre de boue, où l'air, humide et rare, étouffe les soupirs dans le coeur des hommes, où les pauvres souffrent de faim, les orphelins de froid et où les malheureux envient ceux que la mort a déjà emportés." (page 26). Gil Gil pourra-t-il remonter la pente ? Comme l'annnonce le titre, il va devenir ami de la Mort.... Ecoutons-la parler : Une nouvelle intéressante qui, avec de nombreux rebondissements parfois vraiment inattendus, se lit très vite. On pourra trouver le texte en espagnol sur : http://bib.cervantesvirtual.com/servlet/SirveObras/p253/35737064103793617400080/index.htm Pour le texte en espagnol : http://bib.cervantesvirtual.com/servlet/SirveObras/p253/04707263299381695207857/index.htm
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