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Javier Tomeo
(Quicena, Espagne, 09/09/1932 - Barcelone, 22/06/2013)
"" (wikipedia)
Les Ennemis (Los enemigos, 1991). Traduit de l'espagnol par Denise Laroutis en 1993. Christian Bourgois. 147 pages.
"" (page 7).
Cette mystérieuse association cherche à tuer notre héros et à kidnapper son fils de sept ans, un garçon beau, et exceptionnellement intelligent. En tout cas, c'est ainsi que le voit Leonardo Zambrana y Gomez.
Il est obsédé par les Congrégationnistes. On les reconnaît facilement : ils portent tous un chapeau haut-de-forme, et ont l'air bizarre.
A un moment, dans son journal, il se remémore une traversée qu'il a effectuée avec son fils vers Cuba. Alors qu'ils étaient sur le bateau, et que Manuelito faisait l'admiration de tous en répondant aux questions les plus compliquées, Leonardo Zambrana y Gomez repère un ennemi :
"" (page 26).
Dès le début, le doute n'est pas permis : le père est fou.
Les connaissances de Manuelito frisent parfois le surnaturel. Ainsi, un jour que le père et son fils sont sortis (ce qui présente toujours un risque, les ennemis étant partout), un homme s'approche d'eux.
"" (page 27)
Et, après avoir demandé la permission de lui poser une question :
""
(page 28).
C'est sans aucun doute un congrégationniste ! Il semble s'agir de l'homme en rouge qui apparaît parfois à la fenêtre de l'immeuble d'en face, où se trouvent des congrégationnistes à l'affût, qui trament on ne sait quoi et cherchent à empoisonner le père...
Il y a quelques rares passages amusants, comme celui où Leonardo se méfie d'un prêtre, car il se souvient que, à Tolède, "" (page 137).
L'essentiel du livre se passe dans un petit appartement, à se demander ce que la gardienne (une congrégationniste, bien sûr) manigance, à s'agacer de ce que des gens louches les observent depuis l'immeuble d'en face, à se procurer de la nourriture en tentant de s'assurer qu'elle n'est pas empoisonnée, à acheter quelques livres très compliqués que le fiston lit et mémorise comme un rien, sous l'oeil attendri de son papa.
C'est vraiment trop long
et répétitif. Les interrogations diverses (notamment : le fils est-il vraiment beau super-intelligent, ou bien au contraire rachitique et retardé mental ?), la vision du monde au travers du prisme déformant de la folie du père ne parviennent pas à rendre l'histoire vraiment intéressante : elle patine trop (on est vraiment très loin du Tunnel, d'Ernesto Sabato, par exemple).
Bof.
Je n'ai peut-être pas commencé par son meilleur livre.
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