Littérature Espagnole
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"À dix-huit ans, il commence une série de collaborations pour la revue de cinéma Fotogramas, avec de fausses interviews, qui annoncent ses futurs vrais-faux romans. En 1970, il réalise deux courts métrages puis, l'année suivante, part accomplir son service militaire à Melilla, où il rédige son premier roman publié, Mujer en el espejo contemplando un paisaje (Femme dans le miroir regardant un paysage, 1973). De retour à Barcelone en 1972, il écrit des critiques de films pour des revues. À cette époque, Barcelone vit les derniers soubresauts du franquisme. C’est pourquoi, en 1974, il décide de partir pour Paris, et s’installe dans une chambre de bonne occupée auparavant par le dramaturge argentin Copi, que lui loue Marguerite Duras dans les combles de son appartement, 5 rue Saint-Benoît. Une période dont il rendra compte, bien plus tard, dans son bildungsroman París no se acaba nunca [Paris ne finit jamais, 2003]. Il met à profit ce séjour de deux ans pour écrire La asesina ilustrada (1977), son deuxième roman. [...]
- Perdre des théories (Perder teorias, 2010). Traduit de l'espagnol par André Gabastou. Christian Bourgois éditeur. 63 pages. Mais personne n'est à l'aéroport pour l'accueillir. Il va à son hôtel. Personne ne l'y attend non plus. Il va dans sa chambre et se demande ce qu'il doit faire. L'a-t-on oublié ? Va-t-on venir le chercher ? et si oui, quand ? Doit-il vraiment intervenir le lendemain... On est dans un monde qui vire à l'absurde. Perdre des théories est un petit texte post-moderne traitant finalement du sujet même qui a amené notre écrivain à Lyon : une causerie sur la fiction, la réalité, la réalité de la fiction, les citations - inventées ou non - et ce qu'on peut en faire... Mais aussi d'autres sujets, tels que : les théories sur le roman se suffisent-elles à elles-mêmes ou faut-il les mettre en pratique ?
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