Littérature Espagnole
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Il "est un écrivain et poète ainsi que l'un des principaux dramaturges espagnols du XIXè siècle." (source Wikipedia). "L'extraordinaire popularité, dans le monde hispanique, de Don Juan Tenorio, dont on connaît par coeur beaucoup de tirades ou de répliques, l'abondance excessive d'une oeuvre fort inégale, les facilités de langage que Zorrilla se permet trop souvent, son idéologie réactionnaire et son catholicisme intransigeant, tout cela n'a pas manqué de desservir le prestige d'un écrivain doué pourtant d'un immense talent. Sa qualité majeure tient sans doute à cette faculté, qu'il eut de façon éminente : l'intuition aiguë, et comme douloureuse, du mystère des choses et des êtres, qui fait de lui l'un des plus remarquables représentants du romantisme en Espagne." (Bernard Sesé, postface à Don Juan Tenorio, pages 298-299)
- Don Juan Tenorio (Don Juan Tenorio, 1844). Traduit et présenté par Bernard Sesé. Collection Romantique n°67. José Corti. 305 pages. Il s'agit de la première traduction en français. "Le drame intitulé Don Juan Tenozio, De José Zorilla (1817-1893) jouit, en Espagne, d'une renommée exceptionnelle. On a coutume de le représenter chaque année, au mois de novembre, à l'occasion de la Fête des Morts." (préface de Bernard Sesé, page 7). Avant la sienne, c'était une autre pièce d'un certain Antonio de Zamora (1665 -1727) qui était jouée, intitulée Il n'est délai qui n'ait son terme ni dette qui ne se paie et le Convive de Pierre. "On a mis en lumière ce que Don Juan Tenorio doit à ses prédécesseurs romantiques, mais aussi ce qui l'en distingue, notamment son égoïsme forcené, son arrogance, le sens aigu de sa valeur, de son courage et de son rang aristocratique, son art de mentir, de se jouer des autres, sa malignité, sa perversité, bref son caractère proprement diabolique. [...] Au début de la pièce, nous sommes dans un lieu mal famé : une hôtellerie. Don José porte un masque. Il est assis à une table et il écrit. Plusieurs hommes entrent, les uns après les autres, en demandant à l'hôtelier de les placer de sorte de pouvoir bien observer ce qui va peut-être se passer. Car quelque chose se trame, manifestement. Une table est prête, avec deux bouteilles. Et, à une heure convenue, deux hommes se retrouvent à cette table : Don Juan et Don Luis. De nombreuses personnes prennent alors place autour d'eux, tandis qu'ils sont tous observés par deux hommes masqués.
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