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Thierry JONQUET
(Paris, 19/01/1954 – Paris, 09/08/2009 )
"Thierry Jonquet a une enfance marquée par le cinéma. Il fait ses études secondaires au lycée Charlemagne à Paris, puis étudie la philosophie à l'université de Créteil et plus tard l'ergothérapie. Il travaille ainsi en gériatrie. Devant le spectacle de la mort omniprésente, il commence à écrire pour raconter l'horreur et pour rendre hommage à un pensionnaire avec qui il s'était lié d'amitié. Lassé de l'environnement hospitalier, il brigue un poste d'instituteur. Il se voit affecté à un centre de neuropsychiatrie infantile. Puis il est nommé par l'Éducation nationale dans les cités de banlieue nord-parisienne où il a en charge une classe de section d'éducation spécialisée. Tous ces métiers l'ont mis en contact avec les "éclopés de la vie". Lorsque Thierry Jonquet découvre assez tardivement les romans de la Série Noire, il peut faire le lien entre la violence du réel et la violence littéraire." (Source : Wikipedia).
Mygale (1984). Folio. 157 pages.
Difficile de parler de ce livre, car en parler, c'est en dévoiler certains aspects. Et l'histoire, son côté tarabiscoté, excessif, c'est ce qui en fait tout l'intérêt. Disons que c'est l'histoire d'un chirurgien plastique. Et que c'est une histoire de vengeance, un truc bien costaud.
Le début n'est pas terrible, stylistiquement parlant, et ça ne s'améliorera pas beaucoup. On le remarque moins après, on lit l'histoire et pas le style de l'histoire. On veut savoir ce qu'il y a dans le paquet, on ne regarde pas la pauvreté de l'emballage.
"" (page 11).
Ouais. Bof. Ce passage, pourtant, l'auteur doit en être fier. Pourquoi, sinon, lirait-on page 83 :
""
Hum, ça laisse pensif. Il s'agit d'une nouvelle édition revue par l'auteur, alors si personne ne s'en est rendu compte, il y a un problème. J'ai pensé à un immense flash-back, un truc subtil, comme dans Mullholand Drive, de David Lynch. Ben non, je ne crois pas.
Alors voilà, c'est une histoire tordue, très tordue, d'une effroyable vengeance, c'est un peu tiré par les cheveux, il y a quelques coïncidences, mais ça reste pas mal du tout. Et j'ai confiance dans Almodovar (La piel que habito - La Peau que j'habite - avec Antonio Banderas, film sortie en août 2011), qui a dû adapter ça pour faire mieux.
C'est aussi très vite lu.
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