Littérature Germanophone
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A droite : Robert Walser en 1937.
"Issu d'une famille de huit enfants, Walser quitte l'école à quatorze ans et le domicile familial à dix-sept. Il voyage beaucoup et s'essaie sans succès au théâtre. Son existence au début de sa vie d'adulte lui fait alterner emplois alimentaires1 et création poétique : Walser exerce de nombreux métiers (domestique, secrétaire, employé de banque), qui lui inspireront certains de ses plus grands textes." (wikipedia). " « Je suis terrorisé à l'idée de réussir quelque chose », écrit R. Walser. Ses héros partagenet cette terreur, non par timidité ou ressentiment mais en vertu d'une sorte d'épicurisme : ils veuelnt sortir de la nuit et retrouver le plaisir naïf d'être, simplement. Ce qui explique peut-être l'attiracen avouée de Franz Kafka pour l'oeuvre de R.Walser." (Jean-Jacques Pollet, Dictionnaire des Auteurs). La Promenade (Der Spaziergang, 1917 ; 117 pages). Traduit par Bernard Lortholary. NRF Gallimard. "Un matin, l'envie me prenant de faire une promenade, je mis le chapeau sur la tête et, en courant, quittai le cabinet de travail ou de
fantasmagorie
pour dévaler l'escalier et me précipiter dans la rue." (page 9). Il anticipe souvent sur ce qui va se passer, revient au présent : "D'ici là, cependant, il aura aussi bien à parcourir encore bien du chemin qu'à écrire bien des lignes. Mais l'on ne sait que trop qu'il aime tout autant se promener qu'écrire, encore qu'il aime peut-être un tout petit peu moins cette dernière activité." (pages 31-32). |
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