Littérature Grecque
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Alexandre Papadiamantis "est un écrivain majeur du XIXe siècle en Grèce, auteur de nombreuses nouvelles et de romans qui ont marqué profondément la littérature grecque comme en témoignent les éloges prononcés par de nombreux écrivains, entre autres Constantin Cavafis, Odysséas Elýtis, et à l'étranger, Milan Kundera. Papadiamantis est considéré comme le fondateur des lettres modernes en Grèce. [...] Au cours du mois de juillet 1872, il accomplit un pèlerinage au Mont Athos en compagnie de son ami Nicolas Dianelos, devenu moine sous le nom de Niphon, et il vit durant huit mois comme novice dans un monastère. Mais se considérant comme indigne de l'état de moine, il renonce à la vocation religieuse, et de retour chez lui, annonce à sa mère : « Moi, je me ferai moine dans le monde »." (Wikipedia). "Ses débuts sont marqués par de médiocres romans historiques jusqu'à ce que, avec Christos Milionis (1885), il trouve enfin sa voie : la nouvelle. Il en écrit près de deux cents, publiées dans les journaux de l'époque. Conservateur, marqué par l'orthodoxie, il décrit, en un mélange unique de langue savante, liturgique et de dialecte, le destin de ses compatriotes. Beaucoup de ces textes sont purement alimentaires, et la construction est souvent négligée. Pourtant, certains récits sont des réussites, comme la Meurtrière (1903), considérée comme son chef-d'œuvre, où il évoque la situation de la femme dans la société grecque rurale, mais aussi le problème du mal, dans un esprit qui rappelle Dostoïevski" (Larousse) Les Petites filles et la mort (Ἡ Φόνισσα, 1903). Traduit du grec par Michel Saunier. Babel. 190 pages. Ce court roman est centré sur les femmes. Nous sommes à Skiathos, une île grecque de la Mer Egée (l'île natale de l'auteur). C'est un bon roman, bien écrit, qui ne cherche pas à plaire. Il est terriblement sombre, désespérant.
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