Littérature Italienne
-> retour Italie <-
|
(Pise, 24/09/1943 - Lisbonne, 25/03/2012)
Couverture : David Hockney : Still Life, Taj Hotel Bombay (détail). 1977. Collection privée - Nocturne Indien. (Notturno Indiano, 1984). Christian Bourgois Editeur, 120 pages. Traduit de l'italien par Lise Chapuis en 1987. Prix Médicis 1987.
Suit un répertoire des lieux évoqués : différents hôtels, plage,... bien sûr en Inde. Répertoire topographique qui pourait servir de guide, un jour, à "un quelconque amateur de parcours illogiques". Au début du roman, le narrateur arrive en Inde. Il a quelque chose à y faire, officiellement, disons. Mais officieusement, il recherche Xavier, un ami à lui, qu'il n'a pas vu depuis longtemps. C'est l'"Ombre" dont Tabucchi parlait dans sa note introductive. On se doute bien que la quête va être difficile, sinon impossible. Le chauffeur de taxi cherche à emmener notre narrateur dans un hôtel avec lequel il doit avoir un accord, mais notre héros tient à aller dans un petit hôtel d'un quartier absolument pas touristique, et même pas très bien fréquenté. Nous sommes à Bombay. Beaucoup plus loin, on aura quelque chose d'un peu similaire : J'ai eu un prof de droit qui était allé à Calcutta (il s'était rendu en Inde pour son travail). Il nous avait aussi totalement déconseillé d'y aller, tellement la misère y est insupportable. Les recommandations convergent. Mais revenons au roman. Le narrateur suit la trace de Xavier. Un livre curieux mais assez prenant, qui, à travers des rencontres, dégage une vraie atmosphère, en passant du rêve à la réalité, de la réalité à la fiction (à l'intérieur même du livre), du chercheur au cherché, de la volonté de trouver à la volonté d'être trouvé, de celle de ne pas être trouvé à celle de ne pas trouver.
Ah, le beau Quintette pour cordes de Schubert !
"Je ne crois pas au destin, je crois au rendez-vous", dit Tabucchi :
|
Toutequestion, remarque, suggestion est la bienvenue.