Littérature Japonaise
-> retour Japon <-
|
"Né à Tokyo en 1962, Durian Sukegawa est poète, écrivain et clown, diplômé de philosophie et de l’École de pâtisserie du Japon.
- Les Délices de Tokyo (An, あん , 2013). Traduit du japonais en 2016 par Myriam Dartois-Ako. Albin Michel. 239 pages Notre héros, Sentarô, vend dont des dorayaki, pâtisseries fourrées à la pâte de haricots rouges. Voici à quoi cela ressemble (pour les parisiens, il est possible d'en acheter facilement dans les épiceries comme Kioko) :
Sentarô a mis une offre d'emploi sur la devanture de son magasin. Un jour, une vieille femme, Tokue (soixante-seize ans) arrive et se dit intéressée. "Toutes ces techniques étaient inconnues de Sentarô. « C'est compliqué, tout ça », laissa-t-il échapper ; ce à quoi Tokue répondit : « C'est une question de courtoisie. De façon générale, le livre m'a paru meilleur que le film, qui est globalement fidèle, mais n'est qu'illustratif et tire trop vers la joliesse appuyée et un peu molle. Par rapport au livre, il manque au moins une information importante. Il y a aussi plusieurs maladresses : par exemple, dans le livre, Sentarô effectue une recherche sur internet, alors que dans le film, c'est la petite jeune, Wakana, qui effectue la même recherche... mais dans une bibliothèque ! Il s'agit probablement de souligner la misère de son environnement familial, ou alors la scène a été jugée plus cinématographique. De plus, curieusement, le fait que Tokue n'ait pas eu d'enfants est expliqué de façon différente dans le film et le livre. A quoi est due cette modification ? Est-ce que ce qui est écrit dans le livre n'est pas vrai historiquement ? Ou bien ne fallait-il pas le dire au cinéma ?
Bande-annonce du film Les Délices de Tokyo (Naomi Kawase, 2015) :
|
Toute question, remarque, suggestion est la bienvenue.