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SEPULVEDA Luis
(Ovalle, Chili, 04/10/1949 - Oviedo, Espagne, 16/04/2020)
D'après des sources de Wikipedia :
Militant des Jeunesses communistes, Luis Sepulveda fait deux ans et demi de prison sous Pinochet.
« A la fin d’un procès sommaire du tribunal militaire, en temps de guerre, à Temuco en février 1975, au terme duquel je fus accusé de trahison de la patrie, conspiration subversive, et appartenance aux groupes armés, entre autres délits, mon avocat commis d’office (un lieutenant de l’armée chilienne) est sorti de la salle - nous sommes restés dans une salle à côté - et, euphorique, m’a annoncé que ça s’était bien passé pour moi : j’avais échappé à la peine capitale et j’étais condamné seulement à vingt-huit ans de prison. »
Il est libéré en 1977, sous la pression d'Amnesty International. Il est exilé. Il va voyager en Amérique du Sud, et notamment vivre avec les Indiens Shuars dont il parlera dans Le Vieux qui lisait des romans d'amour. Puis il participe à la lutte armée aux côtés des sandinistes.
En 1982, il s'installe en Europe et devient journaliste. Il continue à voyager, puis se fixe en Espagne.
Son premier roman, Le Vieux qui lisait des romans d'amour, est un succès international.
Il décède en Espagne, du Covid-19.
- Le vieux qui lisait des romans d'amour. (Un viejo que leia novelas de amor, 1992, traduit de l'espagnol par François Maspero). Points. 121 pages.
Dans sa présentation, Pierre Lepape écrit qu'un livre qui plaisait à tout le monde (prix des Relais H et Prix de France Culture...) "". (pages I-II)
C'est ce qui fait la différence. Il nous montre un monde difficile à vivre. Il fait chaud, moite, la nature n'est pas tendre avec l'Homme.
"" (page 13).
Le docteur, qui fait aussi office de dentiste, entre en scène. Il "" (page 13).
Et voici qu'arrive le maire.
Mais n'allons pas trop vite.
Nous sommes à El Idilio, le mal nommé :
"" (page 24).
Le puni, c'est donc le maire :
"" (pages 23-24)
Le train-train est
interrompu par un cadavre qu'on amène. Les indiens sont accusés de l'avoir tués, mais un vieux, Antonio José Bolivar Proaño, tel un Sherlock Holmes Sud-Américain, démontre qu'il n'en est rien, et désigne un autre coupable. Et c'est le début de l'histoire à proprement parler, dont le vieux est le personnage principal.
"" (pages 30-31).
Ce vieux est devenu un vieil habitué de la jungle et de ses dangers. Il traque parfois les serpents venimeux.
"" (page 45).
Un livre court, une histoire vivante, des personnages haut en couleur, une foule d'anecdotes (la méthode employée par certains vieux Indiens Shuars pour se suicider, les dangers du fleuve... et la méthode pour capturer les petits singes !).
Très sympathique !
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