Littérature Nordique
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(Svartbjörnsbyn, Suède, 29/07/1900 - Stockholm, 25/08/1976) "Eyvind Johnson (Olof Edvin Verner Jonsson selon l'état-civil), né le 29 juillet 1900 et mort le 25 août 1976, est un écrivain suédois. Il a reçu le prix Nobel de littérature en 1974, partagé avec Harry Martinson, ce qui fit l'objet d'une controverse dans la mesure où il était, comme son confrère, membre de l'Académie suédoise décernant le prix, et qu'étaient pressentis comme possibles lauréats Vladimir Nabokov, Saul Bellow, Graham Greene ou Jorge Luis Borges. Vu les conditions précaires où vivent ses parents, il est placé, à l'âge de 4 ans en famille d'accueil. Il fréquente une école de village jusqu'à ses 13 ans, c'est la seule formation qu'il recevra jamais. Eyvind Johnson commence à travailler à 14 ans, comme flotteur de bois, ouvrier dans une scierie, puis ouvreur de cinéma. Il rejoint en 1917 le mouvement syndical, devient militant socialiste à plein temps, s'installe en 1919 à Stockholm. L'œuvre de Johnson, tentée par nombre de recherches novatrices sur le plan de la structure et du langage, a toujours voulu mêler la dénonciation des avanies et des injustices du temps à une inébranlable confiance dans le progrès social et le renouvellement de l'âme humaine. Cet optimisme est par ailleurs impulsé par ses convictions d'homme de gauche. Ses ouvrages, ses réflexions et ses raisonnements ont fait de lui une instance morale et une conscience en éveil devant les évènements de son époque. Bobinack (1932) tente de concilier la critique sociale d'inspiration utopique et marxiste, puis l'expression d'une foi profonde en l'homme. En effet, l'auteur croit en une introspection bénéfique et une renaissance salvatrice des forces primitives de l'humanité. Ces idéaux, teintés de freudisme, s'inspirent de l'œuvre de Sherwood Anderson. [...] Dans les années 1940, il prend parti contre les dictatures et toutes les formes d'oppression politique, soutenant par exemple les revendications indépendantistes de la Finlande. Par le biais de sa trilogie romanesque Krilon (1941-1943), il critique ouvertement la politique de neutralité suédoise durant la Seconde Guerre mondiale. L'auteur signe ensuite Heureux Ulysse en 1946 qui parodie, dans une langue irrévérencieuse, le poème d'Homère. [...] Avec De roses et de feu, Johnson tisse une trame historique qu'il enrichit par plusieurs correspondances avec le xxe siècle. Le roman, qui traite du retour du guerrier (autre thème homérique), fait écho à l'après-guerre et aux méthodes communistes employées à l'Est sous le truchement de procès en sorcellerie au XVIIe siècle." (extraits de Wikipedia)
- Le Nouveau Spartiate et autres nouvelles (1933), traduites du suédois par Philippe Bouquet & Virginie Büschel. Agone. 94 pages. Kimon, lui, est un vieil homme qui, assis, regarde une tortue. Sa tortue est forcément immobile, Zénon l'ayant prouvé. Rien ne bouge. La nouvelle est vaguement liée à la précédente. Un peu long. L'homme d'Etolie : c'est l'histoire d'un homme, Dekatos de Leucas. Un recueil pas désagréable du tout, plutôt bien écrit, de façon simple et directe, mais sans nouvelles marquantes. Des oeuvres de jeunesse, comme il était dit dans la postface.
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