August Strindberg
(Stockholm, 22/01/1849 - Stockholm, 14/05/1912)
August Strindberg "" (Wikipedia)
- Père (Fadren, 1887). Traduit par Arthur Adamov. L'Arche. 99 pages.
Il s'agit du premier grand succès théâtral de Strindberg.
"" (page 3)
Voici le décor unique des trois actes du drame : "" (page 7).
Mise en scène d'Arnaud Desplechin à la Comédie Française. Photo prise le samedi 22 octobre 2016.
Un capitaine discute avec un pasteur lorsqu'arrive l'ordonnance : il y a quelques mois, Nöjd, un soldat de l'escadron,
est sorti avec une fille, et est allé avec elle dans une grange... Maintenant, il se refuse à se déclarer le père de l'enfant.
"" (pages 9-10)
Père, mise en scène de Patrice Kerbrat, en 1991, avec Jean-Luc Boutte et Catherine Hiegel © C. Bricage, coll. Comédie-Française (récupéré sur http://www.comedie-francaise.fr/images/telechargements/lagrange_pere1516.pdf )
Nöjd parti, le pasteur et le capitaine reprennent leur conversation. Ils parlent de Bertha, la fille que le capitaine a eue avec sa femme, Laura.
"" (page 12).
Le Capitaine, un scientifique, veut que sa fille soit éduquée chez une personne que Laura qualifie de "libre-penseur" et qu'elle devienne institutrice.
Laura n'est pas d'accord, puisqu'elle veut que sa fille reste et devienne artiste. Elle s'étonne :
"" (page 20).
Laura reparle alors d'un sujet abordé juste avant :
"" (page 21)
Laura (Anne Kessler) et le Capitaine (Michel Vuillermoz), dans la mise en scène d'Arnaud Desplechin (photo extraite de http://www.comedie-francaise.fr/images/telechargements/programme_pere1516.pdf ).
Plus tard, Laura plante la graine du doute.
"" (pages 39-40).
La guerre est déclarée. Mais un des deux camps l'avait mieux préparée que l'autre...
A propos de la série d'oeuvres que Strindberg a écrites en deux ans, et qui commence par Le Père, voici ce qu'écrit Régis Boyer dans son Histoire des littératures scandinaves (Fayard, page 166) :
""
C'est donc une bonne pièce, mais la guerre des cerveaux m'a quand même paru un tout petit peu longue (la représentation dure deux heures).
Concernant la représentation de la Comédie Française : bonne mise en scène de Desplechin, au service du texte ; et bons acteurs, même si Alexandre Pavloff, qui interprétait le docteur OEstermark, n'était pas toujours audible.
Pour finir, voici un extrait d'une lettre que Zola, écrivit à Strindberg à propos de la pièce Père qu'il lui avait envoyée à lire :
"" (Strindberg, Théâtre complet, volume 2, l'Arche, page 557).
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