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Milán Füst
(Budapest, Hongrie, 17/07/1888 - Budapest, 26/07/1967)
" " (Wikipedia).
- Histoire d'une solitude (Egy magány története, 1956). Traduit du Hongrois par Sophie Aude en 2007. Préface de Peter Esterhazy (traduction de Agnès Járfás). 153 pages.
"" (Introduction, page 9).
Bien sûr, il s'agissait d'une escroquerie, mais cette Ersébet Lakato-Lőwy va se retrouver dans le livre (l'a-t-elle jamais su ?).
"" se demande Peter Esterhazy (page 10).
C'est une bonne question.
Le roman parle de solitude, bien sûr, c'est dans le titre, mais pas que de ça, et pas tout le temps.
Au début, la belle demoiselle dont on a déjà parlé arrive. Elle demande de l'argent, raconte une jolie histoire : elle connaît des détails sur le narrateur, sa famille. Notre héros se demande quoi faire, et laisse sa mère décider (on se rend vite compte que c'est elle qui commande). Cette dernière, d'habitude très suspicieuse, donne son accord pour verser les cent vingt couronnes :
"- [...] [...]" (page 24)
Le narrateur est historien de l'art. Il étudie del Piombo, puis Le Caravage. Il est seul, mais il recherche parfois la compagnie des hommes. Il sort alors. "" (page 30)
"" (page 31). Du côté de son père, il a envie de glandouiller, et du côté de sa mère, il est poussé à s'activer.
Sa mère est présentée comme pas très instruite par le narrateur, mais elle finit par lui imposer ses quatre volontés.
Bientôt, c'est l'armée. Grâce à des appuis, il se retrouve chez les Hussards. Il ne fera pas la guerre, mais il va lui arriver quelques petites (més)aventures...
Il a un problème, ou plutôt une caractéristique fondamentale, notre héros. Une fois, il était en visite chez sa tante, et la regardait préparer le café.
"" (pages 69-70).
"" (page 144).
Cela aurait pu donner une analyse psychologique larmoyante d'un personnage pitoyable, mais pas du tout.
Un curieux livre, mais réussi.
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