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Rappel du plan du circuit :
23/07/2010
Dettifoss, la chute la plus puissante d'Europe. 44 mètres de hauteur, 500 m3 d'eau à la seconde.
Pas bien loin, des toilettes sont installées. On peut y lire ceci :
Continuons.
On s'arrête pour regarder un peu la lave.
Ah, ne pas rater la station essence !
A midi, on mange dans la Forteresse des chevaux, située dans le Désert des crimes... On voit qu'il n'y a qu'une seule entrée, vers la droite. C'est comme un enclos naturel.
Et c'est reparti !
On arrive ainsi à Drekagil ("La gorge du dragon"), dans le massif des Dyngjufjöll... C'est un lieu assez désertique - à part une rivière qui passe derrière le campement -au milieu de nulle part. Il paraît que l'équipage d'Apollo 11 s'est entraîné par ici, c'est dire.
Heureusement, nous avons de quoi boire.
Autoportrait dans une bouteille :
Promenade vespérale, nous remontons la rivière. Un névé est resté :
24/07/2010
Allons voir la la caldeira d'Askja (mot qui veut dire "boîte" en Islandais... ainsi que caldeira - source wikipedia). Elle fait 45 km2 de superficie.
Le sol est parsemé de pierres ponce, sans doute consécutive à l'éruption de 1875.
"Une immense explosion projeta une épaisse couche de pierre ponce grise sur l'est de la région, dévastant de nombreuses fermes et provoquant bien d'autres dégâts. On pense que cette éruption était celle du cratère du Viti, mais il est probable que des cratères secondaires entrèrent simultanément en éruption." (Bibliothèque du Voyageur). "Ce cratère [Viti] est le résultat d'une unique éruption (sous forme de Maar) qui propulsa une grande quantité de pierres ponces tout autour d'Askja. Plusieurs mètres de neige furent recouverts par les projections. Les caractéristiques isolantes de cette roche poreuse ont conservé la neige qui au cours des siècles s'est transformée en glace. Mais elle reste la plupart du temps invisible, recouverte par l'épaisse couche de pierre-ponce." (wikipedia).
Quand la glace fond, cela fait un espace vide... la surface se craquelle, et si on marche où il ne faut pas, on passe au travers...
Ah, le voilà, le volcan. Il contient un lac de cratère (Öskjuvatn). C'est le lac le plus profond d'Islande, avec 219 mètres de profondeur. On ne voit pas le Viti d'ici.
Pause casse-croûte. Des touristes arrivent. Leur chien avait marché où il ne fallait pas, il s'est un peu brûlé les pattes, que l'on voit bandées :
On va contourner le lac...
Ah, voici le Viti ("Enfer") !
On va y aller. Mais d'abord, nous voyons la grand lac d'en bas, et à côté, le Viti.
"Enter at your own risk", proclame la pancarte à ceux qui veulent s'approcher du Viti.
Elle a raison, la descente est vraiment casse-gueule. Très à pic, boueuse... tout ça pour se baigner dans une eau (vers 25°, paraît-il... en fait, elle est juste à la bonne température, pas chaude au début, et puis finalement on y est bien) à la drôle d'odeur. Ce petit lac date donc de mai 1875.
Et on repart à pied. Sans doute pour éviter qu'il y ait trop de baigneurs, rien n'est fait pour simplifier la vie du touriste pas motivé. Descente casse-gueule, donc, remontée pas simple... et parking à 2,4 kilomètres !
25/07/2010
Nous allons quitter Drekagil et son refuge.. Dernier coup d'oeil numérique sur le dortoir :
Et on reprend la route !
Arrêt à une station service. Enfin, ça ne fait pas que station-service. Heureusement, vu le nombre de voitures qui doivent s'y arrêter...
Tiens, c'est presque le même que sur la photo précédente, mais en miniature :
Pause mangeaille :
Arrêt sur image dans la destruction d'un Cairn par le chauffeur, Bjosse. Il déteste les cairn inutiles, créés par les touristes.
Le paysage est assez désertique...
Mais nous arrivons bientôt à Atlavik, un camping au bord d'un lac :
On reprend la voiture. Sur le chemin, de nombreuses chutes d'eau...
On arrive dans une ville. Profitons-en pour faire quelques courses :
Les produits frais sont carrément dans une grande pièce froide. Quand on est en t-shirt, on se pèle vraiment...
La bonne confiture danoise :
De la bonne baguette belge :
Miam, la bonne tête de mouton congelée !
Et nous à Reydarfjördur, dans les Fjords de l'Est. Là, le logement est du grand luxe.
Petite balade dans les environs :
Les limitations de vitesse sont parfois étrangement précises...
26/07/2010
Le lendemain, le temps s'est gâté.
Pour rappel, la veille, ça ressemblait à ça :
Petit tour dans un musée consacré aux marins français (documentaire sur l'influence du roman de Loti...). Il fait un temps à musée : pourri.
Pause dans un cimetière. Stèle (illisible, j'aurais dû mettre un flash) en mémoire de marins disparus en mer.
Le code de la route, c'est parfois bien compliqué :
Et hop, on refait quelques courses dans une petite ville :
Hmmm il a une bonne tête, ce mouton :
La littérature populaire islandaise, pas très différente de ce que l'on trouve dans les supermarchés français :
Ainsi, on arrive dans le sud de l'Islande.
On empêche le bétail de passer :
On va manger dans une grande salle, et puis après manger et une petit bière, hop, au dodo !
