PHOTOS --->  Les Maîtres de la sculpture en Côte d'Ivoire (25 juillet 2015). Exposition du 14 avril au 26 juillet.

affiche

"L’Afrique de l’Ouest a ses maîtres. Mésestimé durant plusieurs décennies, l’art des Sénoufo, des Lobi, des Gouro ou encore des Dan retrouve ses lettres de noblesse, à travers une exposition témoignant du savoir-faire artistique et personnel de ses créateurs.

Longtemps considérées en Occident comme de simples pièces d’artisanat, les sculptures sur bois produites en Afrique de l’Ouest – et principalement en Côte d’Ivoire – déploient leurs qualités techniques et leur force esthétique au sein d’un parcours retraçant les styles majeurs de la région.
L’exposition défend la position selon laquelle l’art africain – à l’instar de l’art occidental – est le fait d’artistes individuels. Partir de la présentation des ateliers des maîtres sculpteurs de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, c’est affirmer leur identité profondément artistique. C’est aussi introduire le contexte géographique, religieux et social dans lequel quelques-unes des œuvres majeures furent créées et, par la même occasion, initier l’œil occidental à la beauté et aux codes esthétiques de la région. Les œuvres et installations contemporaines présentées en conclusion de l’exposition confirment la force de cet héritage.
" ( http://www.quaibranly.fr/fr/programmation/expositions/expositions-passees/les-maitres-de-la-sculpture-de-cote-divoire.html )

 

 

 

      

 

Commençons la visite.

Après l'introduction, on nous présente six régions artistiques :
Gouro et Baoulé, les Dan, les Sénoufos, les Lobi, les peuples lagunaires.

   

La culture Yaouré.
  

Premier artiste : Kuakudili.
      

Kuakudili : Masque jo. Vers 1925.
 

Maître de Yaouré inconnu : Masque de cérémonie je ou lo surmonté d'une figure. Vers 1930.
       



La culture Dan
  

 

Quatre oeuvres de Tamé : 1/ Déanglé, masque aux traits féminins, vers 1930 ; 2/ Masque baglé appelé Ngedi, vers 1940. ; 3/ Tankanglé, masque de réjouissance, 1963 ; 4/ Déanglé, masque aux traits féminins, ves 1940
                         


Uopié : deux déanglé (masques aux traits féminins), vers 1920.
             

Toujours de Uopié : un Senglé, masque chanteur (vers 1920), vu sous deux angles.
    


Passons à un autre artiste, Si (cousin de Tamé, que nous avons vu plus haut) :
    
             

Tompiemé :
     

Mango (masque miniature), vers 1970 ; masque déanglé (1963) ; deux wakémia (cuillère cérémonielle) de 1963 et 1974, avec un gros plan ; puis un Glé wa (grand masque), vers 1975 ; et un déanglé, 1975.
                      


Dyeponyo. A droite : Masque au visage féminin (vers 1910).
         

Sra. Wakémia, cuillère cérémonielle ornée d'une tête de femme (vers 1930) gros plan ; puis : wakemia, Grande cuillère double ornée d'une tête de femme (vers 1930) ; et finalement : mère et enfant (vers 1925) :
                      


Grand masque avec scarification frontale et mâchoire inférieure mobile (vers 1930) ; Grand masque avec scarification frontale (vers 1930) :
         

Sra et élève : masque déanglé (vers 1940) de face et de profil ; Sra : zakpüö (masque de la société gor- léopard) (vers 1920-1930)
       

 

Son.
   

Son : Wakemia (vers 1960) ; Ma kpon, awalé (vers 1955) ; puis sur la même photo : lümä, statuette féminine (1955) et masque déanglé (vers 1950)
          

 

 

Après tous ces oeuvres de sculpteurs dont nous connaissons les noms, nous arrivons dans une salle dédiée aux techniques des ateliers, avec vidéos d'artistes à l'oeuvre, objets ethnographiques, etc. :

On voit les différentes étapes de la fabrication d'un masque ; sont aussi présentés différents objets :
          

Des vidéos en regard de textes montrent des artites à l'oeuvre.
            

 

 

Après cette pause, nous revenons à des oeuvres, avec le Peuples de lagunes. Maintenant, nous n'avons plus les noms des sculpteurs.


Le Maître des couronnes : Deux figures féminines (1920 et 1900) ; puis une figure féminine (1900)
      

L'étonnant Maître des Ombrelles :
               

Le Maître du nez triangulaire : Poteau de maison  (vers 1920), avec gros plan ; deux figurs féminines (vers 1900)
            



     

On arrive à des petites pièces en ivoire magnfiques.
                          

Manche de chasse-mouches, vers 1900.
   


    

 

Le Maître des volumes arrondis : deux figure féminines du XIX° siècle
    

 

La culture Baoulé.

Maître d'Essankro : Masque à la coiffure bipartite (vers 1880) vue sous deux angles ; à droite : figure masculine debout (vers 1880) vue sous deux angles.
                  

Cercle du Maître d'Essankro : deux masques surmontés d'un cimier à tête de bélier (vers 1880 et ver 1870)


Cercle du « Maître d'Ascher » : figure masculine assise (vers 1900) avec gros plan ; figure féminine assise (vers 1900).
            
Maître d'Ascher : Figure masculine debout (vers 1900) ; puis sur la même photo : Figure masculine debout (vers 1900) et figure féminine assise (vers 1900) :
   


Maître de Vérité : deux figures assises (vers 1880) :
        


Maître de Himmelheber : Figure masculine assise tenant une coupe (XIX° siècle)
         

 

Le Maître de Totokro : Masque (vers 1900). C'est l'oeuvre que l'on voit sur l'affiche de l'exposition.



    

 

Maître inconnu : couple assis (vers 1910) :
         



Cercle du Maître des Duonu : deux Masques Gou (vers 1900). Il y a un petit côté japonais...
                

Maître des Duonu : masque surmonté de deux figures (vers 1920)

         

Maître de Bouaflé : deux étriers de poulie de métier à tisser (XIX° siècle) :
             

Toujours du Maître de Bouaflé : masque surmonté de deux figures (XX° siècle, avant 1954)



      

Le Maître des Niono : deux masques gou (vers 1920) :
        

Maître de Gohitafla : deux masques gou (vers 1900) :
                   

 

 

Les Lobi


   

Maître du style dit « de Popoyo » : Baathil, tête-piquer (vers 1920)
               
   

Maître dit « de Tinkhiero » : Couple de figures (vers 1930)
          

Maître des yeux ronds : Deblé, figure féminine (vers 1920) :
         


    

    

                   

 


 

On finit avec une petite salle consacrée aux contemporains :



     

Emile Guebehi et Nicolas Damas : Sans titre (scène d'adultère). 1991 :


   

 

 

 

Et on repart après avoir vu tant de belles oeuvres... Et que de styles différents !


 

 

 

 

 

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