PHOTOS ---> Chepik 2014 (4 février 2014).
(exposition du 29/01/2014 au 14/02/2014).
A Londres, en sortant du métro à Charring Cross, on arrive à Trafalgar Square... et là, on tombe sur un coq géant, tout bleu !
Il s'agit d'une oeuvre de Katharina Fritsch (voir certaines de ses oeuvres sur : http://www.boumbang.com/katharina-fritsch/ ).
C'est très sympathique.
Apparemment, il y a des oeuvres régulièrement exposées ici :
" The fourth plinth, as it is known, is in the square's north-west corner. Built in 1841, it was designed to hold an equestrian statue – like its twin, in the northeast corner, that depicts George IV. But funds ran out and it remained empty. In 1998 the first in a series of temporary sculptures for the plinth was commissioned. Works by Rachel Whiteread, Yinka Shonibare, Mark Wallinger and Antony Gormley are among those to have occupied the space since."
Source : http://www.theguardian.com/artanddesign/2013/jul/25/big-blue-cock-trafalgar-square
On passe devant la Canada House :
Y sont mis à l'honneur : Alice Munro et Edward Burtynsky ( un photographe canadien, voir Wikipedia ; on pourra voir quelques-unes de ses photos sur : http://www.designboom.com/art/edward-burtynsky-water-photography/ ).
Et, deux minutes plus tard, on arrive aux "Mall Galleries" :
Il s'agit d'un lieu d'expositions temporaires.
C'est ici que se tient la grande rétrospective Sergei Chepik (1953-2011).
Il y a une grande salle dans laquelle les oeuvres sont exposées chronologiquement :
...une autre salle avec les oeuvres religieuses et les fantasmagories :
Les Vétérans (1987), en bas à gauche, fait quand même 2 mètres de long.... De grandes oeuvres présentées dans un grand espace semblent devenir de tailles "normales".
Seule une salle de très haut plafond pouvait accueillir cette oeuvre de fin d'études (Fantasmagorie avec poupées, 1978), qui fait 4 mètres sur 4 :
Quo Vadis (2011), et La Croix de Russie (1999 ; 232 x 210 cm).
A gauche : deuxième étude pour Saint Paul, 2003. La version finale, immense, a été accrochée à la Saint Paul's Cathedral de Londres pendant plusieurs années.
A droite : dans la Rédemption, 2007, nous voyons les réactions de la foule devant la Crucifixion : du Christ, on ne voit que l'ombre portée sur le sol, et Marie, couchée au sol, caresse l'ombre de son Fils.
... et une troisième salle propose quelques oeuvres mises en vente :
Tout au fond : "carton" (une étude) pour Le Bain.
Cette rétrospective est bien sûr l'occasion de (re)voir les grandes oeuvres de Chepik, dont les thèmes sont si divers (Venise, le Moulin-Rouge, la boxe, la tauromachie, les phantasmagories, les portraits, les oeuvres religieuses...), mais aussi de réunir des triptyques séparés, comme Diogène, L'Escalier, Feria (Tango) :
Voici quelques unes des oeuvres que je préfère parmi celles exposées (sachant qu'on m'a dit qu'il ne fallait pas photographier... heureusement, c'était déjà un peu trop tard !):
Petrouchka (1984-1986), à l'époque où Chepik faisait des oeuvres tellement minutieuses, avec tant de détails...
Le Grand Cirque, 1989. Là, on est dans la veine géométrisante du peintre.
Portrait de famille, 1992. Entre autres symboles et références diverses, on peut voir un moulage du masque mortuaire de Pouchkine, à côté d'une sculpture de la mère de l'artiste, qui est d'ailleurs présentée, dans le reflet, en train de sculpter.
A Midsummer Night's dream 2, 2011.
Après cette belle exposition, direction le National Museum. A l'extérieur, on peut entendre divers airs, y compris Star Wars, interprétés à la cornemuse :
Il n'est malheureusement pas possible de photographier au National Museum.
On recharge d'abord les batteries...
(gâteau au citron + plantes diverses, à teneur garantie en sucre).
Quelques salles étaient fermées pour accrochage, notamment celle où se trouve le magnifique (je parle d'après mon souvenir d'il y a quinze ans) Baptême du Christ (années 1450) de Pierro Della Francesca :
Cela pourra être une excuse pour revenir.
Heureusement, Les Epoux Arnolfini (1434), de Van Eyck, un des plus grands chefs-d'oeuvre de la peinture, étaient bien là.
Ainsi que Antonello Da Messina (Portrait d'homme, 1473).
Et puis bien sûr Turner (ouf, un Anglais), Titien, Van der Weyden, Vermeer, Zurbaran...
Que de belles choses ! Le voyage et la visite du National Museum devraient être remboursés par la Sécurité Sociale.
Après tout cela, on prend un peu l'air du côté de la Tamise...
Puis on se balade un petit peu.
Le Roi Lion est toujours fidèle au poste :
C'est rassurant de constater que, dans un monde où tout change si vite, il reste des points fixes, de ces choses éternelles qui sont des phares pour l'humanité.
Là, je me suis cru au Japon : on voit des noms français qui semblent pris uniquement pour faire chic, parce que sinon, franchement... de l'eau de parfum qui porte des noms comme La Pluie, ou La Fumée (???)...
Mais je ne connais pas grand chose dans ce domaine. Si ça se trouve, ce sont des classiques que j'étais le seul à ignorer.
Côté boissons chocolatées, l'imagination britannique n'est pas en reste. Pourquoi ne pas débuter sa journée avec un bon chocolat au Chili ?
En ressortant on tombe sur quelque chose qui ressemble aux fameux cadenas sur les ponts :
Le principe : on achète pour la modique somme de 4 livres quelque chose qu'on griffonne comme ça :
et on "share the Love" en faisant un photo à mettre sur les réseaux sociaux :
Cela profite à British Heart Foundation, alors pourquoi pas...
La nuit est tombée, le train nous attend !