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KAKUTA Mitsuyo (角田 光代,)

(Yokohama, 1967 - )

kakuta mitsuyo

Kakuta Mitsuyo est l'auteur d'une douzaine de livres (romans, essais...), notamment pour la jeunesse.
Elle a commencé à écrire alors qu'elle était encore étudiante à l'Université Waseda de Tokyo.
Nominée quatre fois au prix Akutagawa, elle a reçu plusieurs prix prestigieux : notamment le Prix Naoki pour Celle de l'autre rive, le prix Kawabata en 2006 pour Rokku Haha ; le prix Chûôkôron en 2007 pour La Cigale du huitème jour ; le prix Kyôka Izumi en 2012 pour Kanata no ko.
Elle est mariée à un écrivain apparemment pas mauvais non plus (il a obtenu le Prix Akutagawa en 2006) : Takami Itô.

celle de l'autre rive

- Celle de l'autre rive (Taigan no kanojo, Actes Sud, 287 pages, traduit par Cécile Sakaï).

Ecrit en 2004, ce roman a reçu le Prix Naoki.

Deux histoires sont racontées en parallèle.

Tout d'abord, à notre époque, celle de Sayoko, une femme dans la trentaine, mariée, et dont la fille a trois ans. Après avoir quitté son emploi pour s'occuper de sa fille, elle voudrait maintenant recommencer à travailler. Son mari et sa belle-mère préféreraient qu'elle reste gentiment au foyer.

Elle emmène sa fille, Akari, au jardin public. "... rester à la maison lui donnait un sentiment de culpabilité. Si elle ne donnait pas à Akari l'occasion d'être au contact d'autres enfants, sa sociabilité ne se développerait pas." (page 6).

C'est le thème principal du roman : les clans, l'obligation de devenir un être social, d'appartenir à un groupe.
ême chez les mères qui emmènent leurs enfants jouer dans les jardins, il y a des clans, des mères à qui on ne parle pas. Sayoko, qui est un peu plus âgée que la plupart des autres mères, est une "nomade des jardins publics". Elle explore les jardins, les uns après les autres, voit "la nature des relations entre les mères qui s'y rassemblaient" (page 6). "Dans celui qui se situait à une vingtaine de minutes à pied de chez elle, immense, on ne trouvait pas ces groupes de mères de famille si particuliers aux petits jardins publics de quartier." (page 7). Tout le monde s'ignore, ça va, elle n'est pas tenue à l'écart, puisqu'il n'y a pas de groupes. Les enfants finissent généralement par jouer entre eux, mais Akari reste à l'écart, elle n'arrive pas à se faire des copains/copines.
"Akari relevait la tête et lançait des regards au groupe jouant à la dînette puis baissait les yeux aussitôt vers le sable.
Quand Sayoko la regardait, il lui arrivait de s'étonner tant elle lui ressemblait.
" (page 8).
Telle mère, telle fille. Elle culpabilise : il faut qu'elle fasse quelque chose.
"Si elle avait été une mère gaie et décontractée, parlant aux gens avec légèreté et capable de faire comme si elle n'avait pas remarqué l'existence de clans, sa fille aussi serait devenue une enfant comme les autres, se disait-elle." (page 8).

C'est ici une constante : la personne rejetée par le groupe va culpabiliser, se dire que c'est de sa faute, que quelque chose ne va pas, qu'elle a mérité son exclusion. Le groupe a raison, l'individu rejeté a forcément tort.

Sayoko veut réagir, sortir de sa routine asphyxiante : elle va retrouver du travail et mettre Akari à la crèche.
"Plutôt que de se tourmenter au sujet des parcs, si elle confiait Akari à la crèche, sa fille aurait au moins plus d'amis qu'actuellement et cela développerait sans doute sa sociabilité.
« C'est incroyable de travailler au moment où l'enfant est si mignon, et ces pauvres enfants qui ne peuvent pas rester avec leur maman ! » En se répétant les réflexions des mères de famille qui venaient au jardin, elle se faisait la leçon comme pour se justifier, pourtant, ce n'était pas cela qui l'empêchait d'agir. Ces petits clans dans les parcs lui rappelaient clairement ceux de l'entreprise où elle avait travaillé à une certaine époque
." (pages 8-9).

Elle qui avait un poste à responsabilités dans une entreprise de distribution cinématographique, va se retrouver embauchée dans une petite société de voyages... qui lance un service de nettoyage. Elle va donc être femme de ménage.
Son travail va causer des frictions avec le mari - du genre à laisser le téléphone sonner sans répondre pendant un match de base-ball à la télévision, à ne pas comprendre sa femme, etc.
Lorsqu'elle est appelée au téléphone pour lui annoncer qu'elle est embauchée, Sayoko "s'inclina profondément" (page 14). Comme dans un film où un militaire, avant d'appeler son supérieur, cire ses rangers et met son plus bel uniforme.

La directrice de la société s'appelle Aoï. C'est le deuxième personnage principal du roman.
En alternance des problèmes de garde d'enfant de Sayoko, de gestion des conflits avec son mari et sa belle-mère, son insertion dans son nouvel emploi, ses relations avec Aoï, le lecteur suit l'enfance d'Aoï (première moitié des années 1980) : sans amis en primaire, elle est persécutée dans son collège. "Elle ne ressentait ni haine ni inimitié vis-à-vis de celles qui la persécutaient. Elle pensait que c'était de sa faute. Elle n'avait pas d'autre explication. Quelque chose en elle irritait les gens. Quelque chose en elle faisait qu'elle méritait d'être ignorée." (pages 29-30).
Ses parents déménagent et Aoï va dans un lycée de filles. Cela semble aller mieux.
"Le repas que lui avait préparé sa mère avait de jolies couleurs de sorte qu'elle pouvait en être fière [...]" (pages 36-37).
Elle se fait une amie : Nanako, le personnage sans doute le plus complexe/obscur.
Mieux que tout, Nanako incorpore un groupe dont "chacune craignait plus que tout d'en être exclue et de se retrouver seule, alors aux interclasses elles riaient entre elles très fort et d'une voix trop perçante, c'était ce genre de groupe" (page 35). Quelqu'un qui a déjà été exclu d'un groupe un jour "ferait n'importe quoi pour que cela ne se reproduise pas." (page 76).
Mais quelque chose de grave va arriver, on le sait grâce aux ragots qu'entend Sayoko : "Notre directrice est spéciale [...] Il paraît même qu'on a parlé d'elle dans les journaux." (page 55). Eh oui, des ragots. Car d'une manière ou d'une autre, il faut toujours que les gens critiquent une personne, un bouc émissaire. Que ce soit à l'école ou au travail... Et alors, mieux vaut que cela tombe sur les autres que sur soi.

La petit Akari se fera-t-elle des ami(e)s à la crèche, première étape si importante d'une socialisation ? Comment vont évoluer les relations Sayoko/Aoï ? Que s'est-il passé entre Aoï et Nanako ? (les deux histoires ont bien sûr des échos).
Le travail va changer Sayoko : "Sur le moment, elle avait pensé qu'elle avait de la chance d'avoir un mari gentil, mais maintenant elle se demandait par quel mystère cette idée lui était venue" (page 142). Elle s'émancipe, ose s'affirmer.

"A quoi cela servait-il de prendre de l'âge ?" (page 272). Sans doute d'accepter de ne faire partie d'aucun groupe, de choisir ses amis pour ce qu'ils sont, et non pas pour en avoir et répondre ainsi à une pression sociale, un besoin de se rassurer, une sorte de futilité.


Celle de l'autre rive est un roman intéressant, peut-être un peu déséquilibré, l'histoire de Aoï/Nanako me semblant globalement plus intéressante que celle de Sayoko (il y a quelques longueurs dans les relations avec le mari, la belle-mère, la difficulté à concilier une vie de famille et une vie professionnelle...).

Un téléfilm a été tiré de ce roman en 2006.

la maison dans l'arbre
Couverture : Fabienne Rivory (Miroir, 2013 à voir sur : http://cargocollective.com/labokoff/2013-Miroir )

- La Maison dans l'arbre (tsuri hausu, ツリーハウス ; 2010). Roman traduit par Isabelle Sakaï. Actes Sud. 341 pages.

L'histoire est centrée sur une famille qui tient un restaurant chinois (en France, ce serait plutôt le contraire).

Le décès du grand-père va faire que Yoshitsugu, son petit-fils, un jeune homme, va se mettre à chercher des réponses à des questions qu'il s'était vaguement posées auparavant.

"Ce fut en classe de première, lorsqu'il dut réfléchir à ce qu'il allait faire après le lycée, qu'il fut capable d'analyser la situation en qualifiant sa maison de foyer d'hébergement. Chacun faisait comme bon lui semblait, on pouvait rentrer le soir, comme ne pas rentrer et s'il y avait une seule règle à respecter, c'était "chacun ses problèmes", à part cela, dans la majeure partie des cas, la non-ingérence et l'indifférence étaient de mise pour tous. Il est probable que s'il avait déclaré qu'il allait à l'université ou qu'il irait travailler en province, ou bien encore s'il avait dit qu'il resterait à la maison, ses parents et grands-parents lui auraient répondu simplement “Ah bon ? ”. "(page 22)

Drôle de famille, effectivement. L'oncle ne fait rien, n'aide pas. Il regarde la télévision toute la journée. Yoshitsugu fait pareil. Il devrait chercher du boulot, mais reporte.
Quasiment n'importe qui peut débarquer dans le restaurant et y rester un certain temps, vivant en parasite.

La soeur, Motoki, dit à un moment :
"[...] je ne suis pas vraiment sans travail, mais est-ce que c'est pas toute notre génération qui a le sentiment de n'avoir aucune perspective d'avenir ?" (page 29).
Cela entraîne une réaction violente de la grand-mère, qui la frappe de toutes ses forces.
On sent que ce qui motive cette réaction remonte à loin...
Nous sommes dans le présent. Le chapitre suivant va nous permettre, via un flash-back, de découvrir la vie du grand-père Taizo.
Le voici jeune homme. La Seconde Guerre Mondiale n'a pas encore éclaté.
"L'homme sur l'estrade expliquait d'une voix pleine d'assurance qu'afin d'atteindre l'idéal de “concorde des cinq races” [Slogan des autorités japonaises au Mandchoukouo, prônant l'harmonie des races : Mandchous, Chinois, Mongols, Japonais et Coréens.] du pays fondé par l'empereur Jinmu, et afin de sauver le village de l'impasse économique dans laquelle il se trouvait, un plan d'émigration de villages annexes pour l'exploitation des terres de Mandchourie avait été mis en place." (page 42).

Taizo se porte volontaire pour être un pionnier. Il part en Mandchourie après avoir subi une formation extrêmement dure.
Il y rencontrera sa future femme, Yae. Mais les temps sont durs. Il faudra survivre...

De retour au Japon : "Les visages des clients du restaurant, ceux des passants dans la rue devenaient de plus en plus impénétrables à Taizo. Il en arrivait presque à se demander si la guerre avait vraiment eu lieu." (page 126).
On va ainsi assister à l'évolution de la société et l'évolution des moeurs : "Mais quelle différence avec l'époque où elle-même était enfant ! Yae se rappelait comment elle devait aider aux travaux de la maison à un âge où elle n'allait pas encore à l'école primaire. Dans le voisinage, dans les boutiques et les restaurants, les parents ne faisaient jamais travailler les enfants et c'est pourquoi ils se trouvaient dans la rue à jouer comme des chiots." (page 128).

Les années passent, le restaurant a une télévision en noir et blanc, puis c'est la couleur... les consoles de jeux arrivent...
Les grands événements sont vus comme des repères temporels. La famille tâche de rester à l'écart, comme une maison dans un arbre, mais le temps agit tout de même inexorablement. Ne serait-ce que le restaurant qui a besoin de travaux...

Les scènes situées dans le présent, vers le début (le voyage en Chine) sont vraiment trop longues, et il y a un hasard inutile. De plus, les retours-arrière apparaissent parfois un peu maladroits. Il aurait sans doute mieux valu opter pour une histoire chronologique : le fait d'avoir quelques éléments de destin des protagonistes n'importe finalement pas tellement.
Il y a aussi quelques petits trucs classiques, du genre (c'est la dernière phrase d'un chapitre) : "C'est l'été de cette année-là que l'incident se produisit." (page 248). Tadam ! C'est comme si l'auteur ne croyait pas que son histoire toute seule, que ses personnages, seraient suffisants pour maintenir l'intérêt du lecteur (mais peut-être le livre était-il paru d'abord en feuilleton dans un journal ?).

Pourtant, à part ces petits points pas bien graves, La Maison dans l'arbre est vraiment un bon livre. C'est en quelque sorte une fresque intimiste. Des petites gens traversent une époque troublée comme ils le peuvent, en tâchant de se faire tout petits, puis vivent les changements de la société japonaise en réagissant toujours de la façon qui leur a permis de survivre : la fuite. Certains de leurs enfants choisiront d'autres voies, peut-être plus adaptées à la nouvelle société. Il y aura bien sûr des drames, tout ce qui fait une bonne histoire.
"Ce n'était plus comme à l'époque où avaient vécu ses grands-parents, il n'y avait pas de guerre, on ne recevrait pas la feuille rouge de mobilisation, ce n'était pas non plus la période de croissance constante que ses parents avaient connue, on ne débordait pas d'espoirs futiles, tout était paisible et plat, un ennui glauque et serein qui donnait l'illusion justement de voir devant soi, mais il ne fallait pas se faire engloutir par cette époque, c'est ce qu'elle voulait dire." (page 331).

Pour finir on note (on ne sait jamais, il y aura peut-être une version poche) un "Il n'y avait aucun changement notoire" au lieu de "notable" (page 11), et également : "Lorsqu'elle vit la scène ou [il manque l'accent] la mère d'une coupable [...]" (page 193).

 

la cigale du huitième jour   paula parrish    couverture japonaise    couverture italienne    foujita    couverture anglosaxonne
Couverture de l'édition française : photo de Paula Parrish (GeMetal, que l'on peut voir en entier juste après). Puis : les couvertures japonaise, italienne, espagnole (oh, un Foujita) et anglo-saxonne.

- La Cigale du huitième jour (yôkame no semi, 八日目の蝉 ; 2007). Roman traduit en 2015 par Isabelle Sakaï. Actes Sud. 344 pages. Très gros succès au Japon (1 200 000 exemplaires, proclame un bandeau que l'on peut trouver sur l'édition espagnole).

Le roman commence par le chapitre 0. C'est donc le chapitre fondateur. Il commence abruptement :
"Elle saisit la poignée de la porte. Elle était glacée. Il lui sembla que ce contact lui indiquait que tout retour en arrière serait impossible.
Kiwako savait que les jours de semaine, à partir de huit heures dix du matin, pendant environ vingt minutes, la porte de cet appartement n'était pas fermée à clé. Elle savait qu'à part un nourrisson laissé seul, il n'y avait plus personne à l'intérieur. Un instant auparavant, cachée dans l'ombre d'un distributeur automatique, elle avait vu le couple sortir de l'appartement. Sans hésiter, elle tourne cette poignée glacée. [...]
Elle se glissa dans l'appartement. Alors que tout ici lui était étranger, elle trouvait curieux de s'y mouvoir avec autant d'aisance, comme si elle se trouvait chez elle. [...]
Elle n'avait pas d'intention particulière. Elle voulait juste voir. Juste voir l'enfant de cet homme. C'est tout. Et tout serait fini. Le lendemain, ou non, l'après-midi même, elle irait acheter de nouveaux meubles et chercher du travail. Elle allait tout oublier et recommencer une nouvelle vie, se répétait-elle en boucle en se déchaussant. [...]
C'est alors que de l'autre côté de la cloison, comme pour demander ce qui se passait, de faibles pleurs se firent entendre.
" (pages 7-8)

Kiwako s'approche et voit le bébé.
"L'enfant pleurait en gigotant. La petite voix se faisait de plus en plus forte. Sa sucette était tombée près de son oreiller. L'extrémité de celle-ci, humide de salive, brillait.
Un bruit métallique résonna dans la tête de Kiwako. Il s'amplifia en même temps que les pleurs du nourrisson. Les deux sons se mêlèrent et Kiwako eut la sensation que les vagissements de l'enfant venaient de son propre corps. [...]
À l'instant où elle allait soulever l'enfant, il leva les yeux vers elle en faisant la moue. Il la regardait de ses yeux parfaitement limpides. Ses cils étaient mouillés. Des larmes s'écoulaient vers sa tempe, au-dessus de l'oreille. Les yeux encore baignés de larmes, l'enfant sourit. Il sourit vraiment. Kiwako s'immobilisa, comme pétrifiée.
Elle pensa sans raison : Je connais cet enfant et cet enfant me connaît. Lorsqu'elle approcha son visage au point d'en voir le reflet dans les yeux du bébé, il sourit de plus belle.
" (page 9).

Elle serre l'enfant contre elle.
"C'était doux. C'était chaud. De ce petit corps si souple qu'il en semblait si fragile émanait pourtant une robustesse inébranlable. [...] Un contact humide et chaud. Kiwako se dit qu'elle ne devait pas le laisser. Moi je ne te laisserai jamais tout seul, comme ça. Je vais te protéger. De tous les ennuis, de toutes les tristesses, de la solitude, de l'inquiétude et de la peur, je te protégerai. [...]
Dans ses bras, le nourrisson continuait à lui adresser un sourire espiègle. Lui offrant reconnaissance, consolation et pardon.
" (page 10).

Kiwako s'enfuit donc avec l'enfant, une petite fille. Mais où aller ? Comment faire pour échapper à la police ?

Un roman très efficace au déroulement pas toujours attendu, loin de là...

Le livre a été adapté en série (2010) et en film (2011), avec un très grand succès (voir ci-dessous).


Dans une interview donnée à Reuter et sortie le 9 février 2011 (que l'on a pu lire en anglais sur http://www.reuters.com/article/2011/02/09/us-books-authors-kakuta-idUSTRE7181SA20110209), elle répond ainsi à la question "Comment la littérature a-t-elle changé depuis les vingt dernières années" :
"[...]
Les lecteurs étaient intéressés par des choses qu'ils ne connaissaient pas. Mais maintenant, tellement de gens disent que ce qu'ils ne comprennent pas les ennuient. Il semble qu'ils veuillent juste un langage facile et des sujets faciles. Quoique je pense que, d'un côté, c'est bien que la littérature devienne plus proche de la vie quotidienne, d'un autre côté c'est moins bon.
Il y a une vraie tendance vers des choses faciles à comprendre comme des sujets tire-larmes, où quelqu'un a une maladie pénible ou bien c'est un amant qui est malade, et finalement meurt. Je pense que ce n'est pas bien. Les émotions des gens ne sont pas si simples et cela m'ennuie que la lecture perde sa complexité.
" (traduction maison).

On trouvera un récit, Le Jardin de Dieu, dans le recueil Je mange bien, ne t'en fais pas (Picquier). 


Films tirés de son oeuvre :
- Kûchû teien (2005), réalisé par Toyoda Toshiaki.
kuchu teien
- Marihu no hana (2005), réalisé par Akihara Masatoshi
- Taigan no kanojo (2006), téléfilm de Hirayama Hideyuki. Il s'agit de l'adaptation de Celle de l'Autre rive.
- Presents (2006), réalisé par Hyuga Asako. 45 minutes.
presents
- Yôkame no semi (2010). Série télé. 6 épisodes. Il s'agit de l'adataption de La Cigale du huitième jour.
yokame

- Yôkame no semi (titre "international" : Rebirth 2011), film réalisé par Narushima Izuru. Il s'agit également de l'adataption de La Cigale du huitième jour. Dix récompenses aux Nippon Akademī-shō : meilleurs film, metteur en scène, scénario, actrice, musique, image, montage, etc.

   yokame     rebirth
Chanson de la bande-annonce : Dear, par Mika Nakashima.

- Kami no tsuki (2014), film réalisé par Yoshida Daihachi. De très nombreuses nominations et plusieurs récompenses aux Nippon Akademī-shō, notamment meilleure actrice pour Miyazawa Rie.



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