- dictées
- listes
- liens recommandés
-> retour Japon <-
retour
page d'accueil
|
YAMADA Eimi
(Tokyo, 08/02/1959 -)
Eimi Yamada, née en 1959 à Tokyo, a fait des études à la faculté des lettres de l'Université Meiji. Elle débute comme écrivaine en 1985 en publiant sa première œuvre Amère Volupté (ベッドタイムアイズ ; œuvre autobiographique d'une passion sexuelle), qui lui vaut le prix Bungei sho. (source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Eimi_Yamada).
Ses thèmes de prédilection sont la sexualité, les relations interraciales, l'enfance, les brimades à l'école (Musique après l'école, Hōkago no Kii Nooto, 放課後の音符, 1989).
Les titres de ses oeuvres sont souvent en anglais.
Elle a reçu quantité de prix : Naoki en 1987 (Soul Music Lovers Only), Izumi Kyoka 1996 (Animal Logic), Tanizaki en 2005 (Merveilleuse saveur, Fūmizekka, 風味絶佳) , Noma en 2012 (Gentleman, ジェントルマン).
Amère volupté
(1985, traduit en 1992 par Jacques Lévy ; titre original : "Bedtime Eyes", 99
pages). L'auteur avait 26 ans lorsqu'elle a écrit ce livre. L'histoire tourne autour de
la relation entre la narratrice, une prostituée, avec Spoon, un GI black américain qui a
déserté.
Volonté évidente de choquer - et de se faire remarquer ? -, clichés en rafale.
En bref, rien de bien palpitant. Les références culturelles sont essentiellement
occidentales, comme souvent chez les auteurs à partir de cette génération (Murakami Haruki, Murakami Ryu...).
"" ,
nous dit-on en 4ème de couverture. Mais c'est aussi un "premier roman
autobiographique". Alors, imagination ou pas ? Doit-on vraiment croire les 4èmes de couverture ?
La Chrysalide brisée (Chocho no tensoku, 1987). Récit traduit du japonais en 1995 par Jean-Christian Bouvier. 93 pages. Picquier poche.
"" (page 5).
On a bien sûr l'inévitable petite scène de sexe : "(page 7).
Rapidement, heureusement, on perçoit la motivation initiale à cette scène :" (page 19).
Une revanche, en somme, ou plutôt un match à distance.
La narratrice, Hitomi, vit dans l'ombre d'Eriko depuis des années. Par un flash-back, on assiste à leur rencontre, alors qu'elles avaient cinq ans, puis on suit leur relation amitié-haine, Hitomi étant une sorte de prisonnière consentante qui ne rêve que de s'évader, de dire ce qu'elle pense vraiment, mais sans jamais passer à l'acte : elle est le faire-valoir de la jolie Eriko, qui est toute mignonne, conquiert les garçons avec ses petits effets, ses larmes d'actrices qui trompent tout le monde... sauf Hitomi, bien sûr.
Un petit texte lisible et vite lu. Pas extraordinaire, donc, très loin de là, mais lisible.
Autre livre :
- Mets-toi
à genoux et lèche-moi les pieds (nouvelle d'une trentaine de pages), disponible dans la collection Le Serpent à Plumes-volume n°19
- Retour à la page Littérature japonaise
|