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ISHIHARA Shintarô

(Kobe, 30/09/1932 -)

ishihara shintaro


Romancier, scénariste, réalisateur, journaliste, voyageur, motard, homme politique.
Il commence à publier alors qu'il est encore étudiant. Son deuxième roman, La Saison du soleil (Taiyô no Kisetsu, 1955) remporte le prix Akutagawa. Il publie d'autres romans qui font un peu scandale par leur liberté d'expression.
Il est soutenu par Mishima.
mishima
Ishihara Shintarô et Mishima en 1956.
Il traverse l'Amérique du Sud à moto, couvre la guerre du Viet-Nâm.
En 1962, il réalise l'un des sketchs de L'Amour à vingt ans, les autres sketches étant réalisés par Marcel Ophüls, Roberto Rossellini, François Truffaut et Andrzej Wajda.

Dans les années 1970, il se lance dans la politique, et n'écrit plus (ou quasiment plus ?) de fiction. Anticommuniste et anti-impérialiste, il appartient à la droite du parti libéral démocrate.
Il devient parlementaire, et ministre des Transports en 1987.
En 1999, il est élu gouverneur de Tokyo, puis est réélu deux fois, en 2003 et 2007.
Il aime les déclarations tonitruantes, politiquement incorrectes... et parfois difficilement défendables (sur le tsunami du 11 mars 2011, sur le Massacre de Nankin...)

Francophile, a été ami avec André Malraux, Raymond Aron et François Truffaut.

Le 18 janvier 2012, il démissionne, de son poste de membres du comité Akutagawa, après avoir comparé les deux textes primés (signés Shinya Tanaka et To Enjo) à des détritus..

On en apprendra plus sur Ishihara Shintarô en allant sur wikipedia.

 

- Une parfaite partie de plaisir (Kanzenna yûgi, octobre 1957 ; traduit par Pascale Simon ; 34 pages). Nouvelle extraite du recueil Anthologie de nouvelles japonaises contemporain, Tome 1 - Jeunesse
"La buée recommençait à couvrir le pare-brise.
-Revoilà la pluie.
- Je mets les essuie-glaces ?
- Oui.
" (page 27)
Deux hommes sont dans une voiture. On est dans un coin de campagne, il se fait tard.
[...]
Après le bois de pins, ils franchirent un pont qui débouchait sur un arrêt de bus ; une femme était là, debout devant l'abri." (page 28).
La femme attend le bus.
"- Montez, on va vous déposer à la gare.
Avecun air effrayé, la femme regarda longuement ses lèvres, mais soudain ellerit à nouveau et acquiesça avec lenteur.
- Attends, Takei, monte à l'arrière.
- Pourquoi ?
- Parce que. Tu piges rien, toi. Cest un cadeau qui nous est fait, ça.
" (page 30).
Les deux jeunes hommes sont totalement dénués de moralité. Ils sont du genre à prendre leur plaisir en se fichant complètement des autres. Et la femme de l'histoire est faible, psychologiquement parlant.
Le texte est un peu comme le Funny Games de Michael Haneke : froid et glauque à la fois, avec un style clinique.


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