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30 juillet - 31 juillet 2009.



Bruges. (30/07/2009 au 31/07/2009)

Le voyage avait mal commencé. La veille du départ, en surfant un peu, je me rends compte que le Groening Museum est fermé pour trois mois.
Et que ça va recommencer en 2010 (avis à ceux qui voudraient y aller !) : "17.08.2010 (sous réserve) - 28.10.10: fermé pour installation d’exposition".
Moralité : toujours vérifier les jours d'ouverture (surtout en Belgique ?).

Eh oui, de mi-août à fin octobre pour installer une exposition !
C'est du foutage de gueule, j'étais assez furax... Heureusement que le Louvre ou Orsay ne ferment pas pour deux mois et demi à chaque fois qu'il y a une expo !

Adieu Van Eyck, Hugo van der Goes, Gerard David et autres Memling...

Bref... On commence par le train. Ma voisine de devant :


... et à ma droite, de l'autre côté de l'allée, une germanophone lit "Bis(s) zum Ende der Nach".
Eh oui, encore du Stephenie Meyer.
Après un petit voyage tranquille (pas de vampires à l'horizon), on arrive en Belgique, étrange pays où le vélo est roi :

Allons en direction du centre ville :
   

De jolis nuages :

Un bruit de sabots... C'est une calèche.
Au début, c'est tout nouveau tout beau, hop un cheval, hop, on photographie...

On arrive au Markt. Le marché s'y tient depuis l'an 958, paraît-il... La superficie est d'un hectare.
Nous y reviendrons (il y a le Beffroi).
      

Les gens se photographient (quelle idée !), ou bien se font transporter par des chevaux...

... et d'autres par leurs parents, chacun selon ses moyens !

Ah, des chocolats en vitrine ! Soyons bons touristes et approchons-nous :

Des chocolats de bon goût...

Plus loin, une théière Mondrian...

... Et nous arrivons aux fameux canaux !





Ah, les touristes en bateau... En voici qui abordent une courbe à tout vitesse...

Mais avant d'aller voir les canaux et autres joliesses, revenons un moment au Markt.
Voici le beffroi :

On va aller tout là-haut. 366 marches, et une cloche de 6 tonnes, un carillon de 47 cloches, bref, tout ce qu'il faut pour faire du bruit.

La nuit, ça donne ceci :



Voici le mécanisme du carillon (vite montées, les marches !)
 

Il y a même le programme musical :

La vue du sommet :
  

On entend le claquement des sabots, qui résonnent comme si les chevaux étaient juste à côté... alors qu'ils sont tout en bas...
 

Redescendons.
Quelques curiosités aux alentours :

   

et nous voici sur une autre place, le Burg, avec l'Hôtel de Ville.


On note qu'une scène est installée.
Tous les soirs, c'est concert !


  

La façade...

... avec de très nombreuses belles statues :



Finissons avec un aspect sociologique méconnu. Vous vous êtes toujours demandés comment les Belges faisaient pour avoir une si grande connaissance de la bière...
La raison en est finalement très simple.
De tout jeune, les Belges sont mis dans des cartons, et contemplent béatement une devanture de bières, jusqu'à les connaître par coeur.
C'est fou, non ? Voici le document :


Au hasard d'un canal avec pas mal de végétation...

... on ne se croirait pas en ville :

 


Le ciel est bleu pour le moment...

Allons voir quelques canaux.
  

Ca bouchonne sur les eaux !

 


Mais voici une oeuvre de Rik Poot, les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse (1981-1987).


Ca tombe bien, un cheval passe juste à ce moment-là.
  


Si le cheval ne s'arrête pas, c'est parce que le Groeninge Museum est fermé pour trois mois (2009), et le sera également pendant 2 mois et demi. Juste pour changer des accrochages.
Ca doit faire à peine quelques tableaux changés tous les jours...

Voici deux des trésors qui se trouvent là, et qu'il faudra aller voir un jour.


Jérôme Bosch : Le Jugement dernier.


Jan Van Eyck : La Vierge et l'Enfant avec un chanoine (1436).

 




Poursuivons cette petite balade...

Entrons dans une Maison de Dieu.
"Elles ont été construites par les précurseurs médiévaux des champbres de métiers pour leurs membres âgés et parfois pauvres. [...] Les habitants de l'époque, vieux ou miséreux, habitaient ici gratuitement. En contre-partie, ils devaient prier tous les soirs pour la famille généreuse qui avait fait construire leur maison." (Guide de la Ville de Bruges).
Il en existe encore une cinquantaine. Elles sont encore habitées par des personnes âgées ou pauvres, mais elles sont sécularisées et privées (propriété du bureau de l'assistance sociale).

     

Plus loin, une fontaine originale.

    

Mais allons maintenant voir le Béguinage.
Fondé en 1245.
"Les béguines ont vécu des siècles durant sous la direction d'une mère supérieure dans ce réduit fermé.
Qui ou qu'étaient vraiment les béguines ? Il ne s'agissait pas à proprement parler de religieuses car elles ne prononçaient pas leurs voeux et pouvaient quitter définitivement le béguinage dès qu'elles le souhaitaient. En outre, les soeurs conventuelles vivaient en communauté tandis que les béguines vivaient seules ou avec quelques "collègues". Elles travaillaient en outre pour gagner leur vie. Ici à Bruges par exemple, elles lavaient la laine dans l'eau des canaux ou le linge de l'hôpital Saint-Jean situé à proximité." (Guide de la Vilel de Bruges).

C'est aussi expliqué ici :

Allons-y, donc.
  

... et entrons.
  

Ressortons et, malgré le temps qui va se mettre à la pluie, continuons.

    

  

Nous arrivons à une oeuvre d'art, qui rappelle en vrac Bellmer, Ghost in the Shell...
Un système de détection de mouvement est censé faire bouger (danser) l'oeuvre toutes les quinze minutes.
Je n'ai sans doute pas attendu assez longtemps.
 

Je me dis quand même que moi aussi, je vais faire de l'art, en établissant un parallèle entre le mannequin suspendu, et le pont, juste derrière.

Bon, ce n'est pas une franche réussite.
Peut-être qu'en m'agitant dans tous les sens, j'aurais pu faire danser le pont, qui sait ?


 

L'hôpital Saint-Jean était heureusement ouvert, lui.
Il a donc été possible de voir des Memling remarquables, dont ce pur chef-d'oeuvre... la reproduction ne rend strictement rien de la beauté de l'oeuvre.

Triptique du mariage mystique de Sainte Catherine, 1479 (Sainte Catherine toujours facile à identifier, grâce à la roue brisée, bien sûr ; Sainte Barbe à droite, avec sa tour, etc.).


Par contre, je ne suis pas allé visité ces trois musées :

Y a-t-il un musée de la frite dans chaque ville de Belgique ?

 


Nous sommes le lendemain.
Le temps est ensoleillé, ce sera bien plus joli.

Allons-y !

 

J'avais Bruges-la-Morte avec moi. On notera une petite fleur, vers la gauche...
 

Continuons le long des canaux...
       

     

Statue dans un jardin au bord de l'eau :

 

 

Et là, nous sommes à Saint Gilliskerk. Memling y est théoriquement enterré (mais sa tombe n'a jamais pu être identifiée). Iil est entre 12h00 et 14h00, l'église est fermée, l'organiste s'exerce, et c'est très beau.
Dommage que nous ne puissions pas entrer...

  

J'aime bien ces sculptures aux angles des rues...


Poursuivons...

Ah, c'est vraiment l'heure de manger !

Un joli reflet, des oiseaux dans l'eau... c'est cliché, mais c'est beau.
  

Un gros plan du canard qui semble nager dans le ciel...
  
... et l'on continue le long de la Lange Rei (si je ne raconte pas de bêtises).

    

On arrive aux moulins des remparts :

   

Quittons les moulins...

   
... et allons jeter un oeil au Couvent des Anglais. "A l'origine, le couvent abritait les chanoinesses catholiques de Saint-Augustin qui avaient fui l'Angleterre après la création par Henri VIII de sa propre Church of England, cela afin de pouvoir divorcer de sa première épouse." (Guide la ville de Bruges).
Il y a l'un des deux seuls portrait de Sir Thomas More.
Nous avons droit à une visite guidée par une religieuse. Il faut sonner pour entrer, ce qui fait que, à part nous, l'église est vide.
      

Ressortons, et contemplons les nuages...

Puis, allons jeter un oeil à l'Eglise de Jérusalem, pas très loin.
Autel en pierre du XVè siècle.

 

Ressortons pour prendre l'air, et jouons un peu les touriste, à photographier les papillons, les reflets de l'eau, tout ça...

 

Place Jan Van Eyck. C'est une petite place.
"Les bateaux arrivaient au Moyen Age jusqu'au Markt par les canaux. Ils devaient s'arrêter à la place Jan Van Eyck pour s'acquitter des droits de douane" (Guide de la ville de Bruges).

 

Et c'est fini pour aujourd'hui.

Demain, c'est le 1er août, et on va aller prendre l'air marin à Ostende ("Ostende en emporte le vent").

Avant de prendre le train pour Ostende, jetons un oeil à la Cathédrale Saint-Sauveur.

Il y a une exposition d'un artiste pas encore mort : Armand Demeulemesteer : Kruisweg van der Stilte - Le Chemin de la Croix du Silence.

  

Un peu plus commercial, le groupe Belge "Scala & Kolacny Brothers" sont annoncés.

Allez, ce n'est pas tout ça, mais on a un train à prendre !

Suite du voyage à Ostende.