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Les îles Åland (03/08/2008 au 04/08/2008).
Examinons la carte, mille sabords !
Nous sommes encore à Turku (Åbo, donc).
Les îles Åland : 6 500 îles et îlots.
C'est un territoire autonome, qui a son propre parlement, son drapeau... et on y parle le Suédois. Pourtant, c'est encore un territoire finlandais.
Il n'y a pas foule : 26 000 habitants.
Nous allons faire escale une petite journée dans la capitale des îles Åland, Marienhamn, 10 600 habitants.
Voici le ferry que nous allons prendre. Viking Line. Départ à 8h45, arrivée prévue à 14h10. Il y a plein de jeunes qui vont faire du camping.
Il y a plusieurs étages, plein de machines à sous, de karaokés, de magasins détaxés qui ouvriront lorsque l'on sera dans les eaux internationales.
Mais nous n'y sommes pas encore.
En attendant, allons au dernier étage, prenons l'air, le vent marin... Il ne fait pas beau, c'est dommage !
Petite photo du livre en cours, Don Quichotte et Sancho, surtout, qui cherche un archipel à gouverner...
Le bateau s'ébroue, nous partons.
On croise des maisons, parfois.
On doit y être bien tranquille.
Progressivement, le paysage change.
Des îlots minuscules, avec parfois une maison dessus.
On doit y être encore plus tranquille que dans les précédentes maisons... Au premières loges pour les tempêtes !
Les îlots s'espacent, mais on en a toujours un en ligne de mire, quelque part. Le gris lumineux est magnifique, le drapeau claque au vent.
La seule surpopulation que l'on peut voir, c'est celle des arbres qui se pressent sur un îlot. Ils jouent à un jeu : qui tombera à la mer ?
Le temps se dégrade, il pleut.
Hélas. Comme tout serait plus joli avec une touche de bleu.
Don Quichotte risque de rouiller, je me réfugie à l'intérieur avec lui.
On trouve (difficilement) une place tranquille, dans le brouhaha. La B.O du Patient Anglais dans les oreilles (magnifique lorsqu'on est en avion, aussi !), je fais comme elle :
... je regarde les voiliers qui viennent parfois nous dire bonjour.
Nous voici donc à Mariehamn, capitale des îles Åland.
Ces îles, autonomes, possèdent leur propre "suffixe" internet (.ax), tout comme le .fr français.
La fierté est telle qu'ils le proclament même dans les arrêts de bus :
Les îles Åland ont également leurs propres timbres :
... et ils précisent bien, sur les boîtes aux lettres, que les timbres finlandais ne sont pas valables.
Il pleut... il pleut...
J'ouvre la porte-fenêtre de ma chambre d'hôtel et, le temps d'une brève éclaircie, une photo :
Sortons et approchons-nous du port :
Ah, si seulement le ciel était bleu, cela changerait tout !
Traversons la ville (et l'île)
Ce sont des tilleuls, paraît-il. La ville est coincée entre deux ports. Le guide du routard nous apprend que cette ville (aux rues en quadrillage, bien sûr) a toutes ses rues bordées de ces tilleuls, ce qui fait qu'elle est appelée "la petite Grande ville" ou encore, donc, "la ville aux Mille tilleuls".
On remarque sur la photo une esplanade, comme il en existe à Helsinki.
La traversée de l'île prend une quinzaine de minutes à pied, en faisant un crochet par la Södragatan, et ses maisons en bois de la fin du XIX° siècle :
Parenthèse linguistique.
Vous ne savez pas comment dire "Restaurant", ou bien encore "Pavillon" en suédois ?
Pas de problème, prenez l'accent du Sud (de la France), et ça ira tout seul.
Voici deux exemples :
Mais reprenons notre promenade.
En passant devant une école, nous constatons que, depuis tout petit, les habitants d'ici chevauchent des élans (ou bien élauchent des élans ?) :
Tiens, voici une maison plus moderne :
Et au bout de la rue (bordée de tilleuls, bien sûr...)
... on peut chantonner (mal) der Lindenbaum de Schubert, ou bien s'approcher à grandes enjambées de l'église Sankt Göran.
Cette église Art-Nouveau, au toît de cuivre, date de 1927.
Elle a été donnée à la ville par un riche propriétaire de bateaux (source : Lonely Planet).
Ai-je dit que la ville date, elle, de 1861, et qu'elle s'appelle Mariehamn en l'honneur de la tsarine Marine ?
Nous sommes maintenant de l'autre côté.
Voici une des attractions de la ville : Le bateau-musée Pommern (la Poméranie).
C'est un quatre-mâts qui n'a pas pris la mer depuis 1939.
On le trouve reproduit par exemple sur des verres à aquavit, pour les touristes (et je suis un touriste).
Promenons-nous un peu, alors que la pluie menace de nouveau... (elle ne peut pas partir en vacances ailleurs, celle-là ?) :
Un dernier coup d'oeil à l'église...
...un dernier regard sur les paisibles petits bateaux...
... et il est temps de partir.
Mon bateau, c'est de nouveau un Viking (compagnie suédoise ; les deux compagnies n'arrivent pas du tout au même endroit à Stockholm, Viking étant central, et Silja Line excentré... mieux vaut le savoir).
Juste avant, voici un navire de la Silja Line (compagnie finlandaise) :
Avec ses animaux, on croirait un peu l'Arche de Noé.
Il est 14h10, j'étais arrivé la veille à la même heure. Là, je continue le chemin. Arrivée prévue à 18h55.
A bord de mon Viking, la ronde de la boisson reprend.
Même les mamies bourrent leur caddie de packs de bière :
J'ai même vu une vieille femme qui utilisait un déambulateur pour marcher. Eh bien, elle avait son pack de bière quand même, posé dessus !
(cadeaux pour ses petits fils ? Consolation de la dureté du monde ?).
On peut aussi en profiter pour acheter de l'aquavit Linie...
Dans quelques heures, on arrive à Stockholm. Moins une heure, bien sûr (il faut reculer sa montre, on change de fuseau horaire).