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Turku (01/08/2008 au 03/08/2008). La ville s'appelle Åbo en suédois.

C'est la cinquième ville de Finlande par la population (175 000 habitants), ou la troisième agglomération... enfin, l'important, c'est que Turku a été la capitale de la Finlande jusqu'en 1812.

1827 : incendie, les deux tiers de la ville disparaissent, et comme pour Helsinki, c'est Carl Ludwig Engel qui s'y colle pour remettre tout ça d'équerre. On a donc encore droit à une totale absence de fantaisie, quadrillage de rues, etc. Il n'était pas là pour rigoler, Carl Ludwig.

Il y a actuellement deux universités, des écoles de commerce, etc., c'est donc une ville vivante à la rentrée... et capitale européenne de la culture en 2011 (ça va lui faire du bien).

La ville s'étire en suivant un fleuve sympathique.
Tout d'abord, voici la place du marché :

On jette un oeil sur un des plus grands hôtel de la ville, dont le nom poétique fait rêver...

Puis on arrive au fleuve...

 

... que l'on va suivre sur environ trois kilomètres, en faisant attention aux vélos. Il y en a partout, même pour traverser une rue :

... et on arrive au Château !




Le château de Turku.

Construit en 1280. Granit rose et gris. Sièges, incendies tout au long de l'histoire.

Approchons-nous et entrons dans la cour.

      


Je cite le guide du routard, concernant le Château de Turku : "Ses murs massifs résistèrent à maints et maints sièges et durent incendiés et ravagés à plusieurs reprises (six fois rien qu'au XVI° siècle et la dernière fois en 1941).
Le roi Erik XIV de Suède y fut enfermé à la fin du XVI° siècle, ayant été déclaré fou.

Voici l'entrée, une sorte de tunnel...

... que l'on emprunte, pour déboucher dans la cour.
On voit alors le Château à proprement parler (on m'a fait remarquer à juste titre que cette photo, en petit, rappelle les bâtiments de Hundertwasser) :


Entrons. Une trentaine de pièces. On pourra voir :
* un peu d'art :

* quelques grandes salles :

* quelques jolis meubles avec écrit "pas touche !"

* Une Eglise (on notera le vaisseau accroché au plafond, à ce propos on peut jeter un oeil, et même deux, à http://www.paysenfrance.com/navigation/pays/64-pays-basque/fr/diaporama/image-41.html qui dit : "Beaucoup d'églises des villages de bord de mer possèdent une maquette d'un bateau accroché à leur toit. C'est le symbole des voeux et des grâces demandés afin que l'océan soit clément et généreux avec les marins").


Après tout ça, il y a, dans un bâtiment annexe, un Musée provincial de Turku. Trente salles, encore. Vêtements, maquettes, cuillères, bijoux... Pas un grand intérêt (pour moi).





Retournons vers le centre ville.
Sur le chemin, nous rencontrons une Sirène... On lui fait peur, elle plonge, le temps de sortir l'appareil, nous n'entrevoyons que sa queue...

Nous approchons maintenant de la Cathédrale de Turku :

  

 


La voici enfin, dans un coin très agréable, au bout d'une place pavée, près d'un square.
Il nous faut attendre la fin d'un mariage pour pouvoir y entrer.
Conducteur en livrée, voiture d'un autre âge attendent les mariés à la sortie...

On peut fialement y pénétrer.

Cette cathédrale luthérienne a été consacrée en 1300 et est l'une des églises les plus importantes de Finlande. De nombreux héros de guerre Finlandais et Suédois, qui ont fait l'Histoire, y sont enterrés. Dans une chapelle se trouve la femme d'Erik XIV (celui qui, déclaré fou, a été enfermé dans le Château que nous avons vu un peu plus tôt).
Entrons...
Oh ! Un bateau !

Naturellement, l'intérieur est assez dépouillé :




Turku, ce n'est pas très plat.
Par exemple, pour aller au Musée des Beaux-Arts, il y a un peu de grimpette. On le voit, tout au bout de la rue...

Approchons-nous.
Oh, une exposition sur la peinture Estonienne à l'époque Stalinienne !





Quelques courses dans un supermarché : il faut bien survivre...
Juste avant la caisse, on peut acheter des cigarettes, il suffit d'appuyer sur la case correspondant à sa marque préférée.

On devrait faire ça avec les livres : je suis à la caisse, je me dis, "oh ! Je lirais bien le dernier roman de XXX, ou bien La Ballade de l'Impossible, hop ! Et je l'achète en même temps que mon kilo de lessive !
Ca serait meilleur pour la santé.





Luostarinmäki
Une dernière visite de musée avant de partir.

Luostarinmäki, c'est un "musée à ciel ouvert".
En 1827, 2 500 maisons avaient brûlées... Tout Turku ? Non, un petit groupe de maisons avait résisté !
Puis, au XX° siècle, des entrepreneurs se sont dit que raser ce qui restait pour y construire des chouettes maisons modernes, ce serait bien. Des habitants se seraient mobilisé... Toujours est-il que, finalement, les maisons ont été restaurées.

Ce "musée" (ouvert en 1940) présente donc des maisons du début du XIX° siècle, certes restaurées, mais sur leur emplacement d'origine, ce qui n'est pas fréquent.
Des artisans, plus ou moins authentiques, viennent certains jours pour faire plus vivant.

          

 





On comprend mieux, en regardant les chaînes nationales, pourquoi les Finlandais sont largement meilleurs en Anglais que nous (enfin, que moi) : tout est en vo sous-titré, seuls les programmes pour enfants sont doublés.
Si seulement on pouvait faire pareil, en France... Peut-être y aurait-il moins d'illettrisme : même les non-lecteurs de livres ou journaux seraient obligés de pratiquer la lecture lorsqu'ils se lobotomisent le cerveau devant une grosse production...
D'ailleurs, elle me dit quelques chose, cette série...

 

Turku, c'est fini.
Le vent se lève, il faut tenter de partir, comme dirait le poète...
En chemin vers Stockholm, il y a les îles Åland.

Embarquons pour les îles Åland !