PHOTOS ---> SEPTENTRION --->    2009 - Riga     ---> Tallinn ---> îles Aland -> Stockholm


15 -29 juin 2009.

Plan du voyage : Paris ->Riga en avion, puis Tallinn en car ; ferry pour les îles Åland, à nouveau le ferry pour Stockholm... et retour à Paris.


Riga. (15/06/2009 au 17/06/2009)

Capitale de la Lettonie. C'est la plus grande des capitales des pays Baltes.
C'est une ville connue pour ses superbes façades Art Nouveau, notamment conçues par Mikhaïl Eisenstein, le père du réalisateur.
Commençons par une vue générale, et prenons de la hauteur, dans les nuages...

... C'est l'Eglise Saint-Pierre. Nous allons à 72 mètres de hauteur (la flèche va jusqu'à 122 mètres). Mais impossible de prendre l'escalier. Il a fallu se résoudre à emprunter l'ascenseur...

      

 

Voici l'intérieur de l'Eglise.

... et l'extérieur.

En ressortant, on tombe sur la statue des Musiciens de Brême, d'après un conte des frères Grimm.





Petite balade dans la vieille ville.

      

Le crépuscule arrive.

Ce pont, nous l'avons vu précédemment :

Des voitures et des cyclistes...

L'eau (c'est la Daugava) a des reflets assez incroyables.


Du peu que j'en ai vu, la Lettonie est un pays européen, mais avec un "héritage historique" encore très présent. Par exemple, l'eau du robinet n'est pas buvable.
Des babouchkas - qui ne parlent pas anglais - nous abordent dans les rues pour nous vendre des cartes postales, des jeunes filles jean-basket, très propres sur elles (peut-être même ont-elles un ipod dans leur sac) demandent quelques lats (la monnaie locale, très forte - plus que l'euro, mais qui connaît de gros problèmes) pour "prendre le bus". "Pleeeeeease".
Elles parlent dans la langue de Britney Spears, elles.


Les chats.

Riga, c'est la ville des chats.

Mais ils ne sont pas faméliques, ces chats.
Ceci dit, ils trouvent parfois plus forts qu'eux.
Par exemple, voici des chats surveillés par des pigeons.

Ce chat a même été mis "au coin" !

 


Les chats ne sont pas que dans les rues. Parfois, en levant les yeux, on peut en voir :

C'est la Maison des Chats.
Cette maison fait face à la Grande Guilde, la maison avec le bateau que l'on voit ici :

On peut nettement voir le face à face : le chat et le bateau.

En fait, il y a même deux chats :

Il y a un siècle, le possesseur de la maison des Chats, un riche marchand, a été viré de la Grande Guilde. Pour montrer publiquement ce qu'il pensait de tout ça, il a retourné ses chats, de sorte qu'ils montrent leur derrière à la Grande Guilde.
Ca a fait scandale.
Finalement, il a été réintégré, et les chats ont repris leur position initiale...

 


 

La Loi.

A Riga, ça ne plaisante pas avec la loi.
Ainsi, à l'hôtel, une petite plaquette comportait une sous-partie intitulée : "DON'T LEAN AGAINST THE LAW IN LATVIA"
On y apprend entre autres choses que :
- "Smoking in public places is against the law",
- "Being highly intoxicated in a public place is against the law"
et.
... jusqu'à un anthologico-tautologique :
"Any violation of the laws of the Republic of Latvia is against the law".

Si, si.
De l'humour, sans doute.

 



Voici le Melngalvju nams, c'est-à-dire la Maison des Têtes Noires.
C'est un palais de style Renaissance flamande, rouvert en 2001 - grâce à des donations - , après avoir été gravement endommagé pendant la 2nde Guerre Mondiale.
"Fondée au XIII° siècle, la confrérie de Têtes noires organisait la vie sociale de la cité, leur palais accueillant les marchands célibataires qui arrivaient de l'étranger. La confrérie était notamment placée sous le patronage de saint Maurice, un Noir, ce qui lui a valu son surnom." (Pays Baltes, Bibliothèque du Voyageur, Gallimard, page 201).
  



Avant d'aller voir les façades Art Nouveau, suivons un peu les rails du tramway et allons nous balader dans les parcs de la ville.

Oh, que voit-on, vers la droite ?

Ca a l'air marrant :

Je ne connaissais pas... On vous enferme dans une bulle et vous faites le zouave en criant et en vous vautrant dans l'eau... marrant, quoi :


Il paraît qu'en anglais, ça s'appelle "zorbing".

En tout cas, une fois fini de se ramasser, ça a l'air reposant... ça doit même être possible de lire 20 000 lieues sous les mers, en toute quiétude... et de temps à autre, contempler les poissons qui ondulent sous la bulle...

 


Un peu d'Art Nouveau, maintenant.
On arrive dans les rues Alberta et Elizabetes. Beaucoup d'ambassades par là...

Une réalisation de Mikhail Eisenstein (le père du cinéaste). C'est le 10B Elizabetes Iela. 1903.

détail :

Voici le 13, Alberta Iela. Encore une réalisation de Eisenstein. Cet immeuble aurait abrité un temps les Services Secrets Soviétiques (dixit Le Guide du Routard).

Une autre façade :


La Cathédrale.

C'est la plus grande des églises médiévales des pays baltes. Elle comporte le quatrième plus grand orgue du monde.


Une petite balade..

On peut voir des trucs jolis :

... et des trucs mastocs qui sentent le Soviétique :

Alors que je fais le zouave, quasiment couché par terre dans l'allée d'un parc, pour mettre en scène un bouquin de façon super-signifiante...

... un chien tout droit sorti du film Coraline vient voir ce qu'il y a d'intéressant... si un humain se met à plat ventre, c'est que ça doit valoir le coup !
Sa maîtresse le rappelle. Ils sont fous, ces Français...

Plus loin, la Kristus Dzimsanas Katedrale :

Tout près d'un parc sympathique,

... une statue.

"J'attends ma fiancée", me dit-il (je vous traduis du letton).
Après une petite causette, je poursuis...

 




Suite de la balade... Choses vues à droite et à gauche (avec lunettes).
Une oeuvre de Ojars Breais (né en 1942). Portrets (Ligita Ulmane. 1986).

Le Monument de la Liberté (1935) :


Les deux militaires sont aussi raides que le monument...

 




Rendons-nous maintenant à la Sviedri varts (Porte Suédoise, comme vous l'aurez bien sûr traduit vous-mêmes).

  

Ah, la voici :

"Construite en 1698, c'est la seule porte d'enceinte de la ville encore debout ; les condamnés à mort devaient l'emprunter. Le bourreau, qui habitait un logement attenant, plaçait, le matin de chaque exécution, une rose rouge à sa fenêtre." (Bibliothèque du Voyageur). Elle a été ouverte dans le mur d'enceinte en 1698, durant la domination suédoise.

Continuons à nous promener...

    

Le soir arrive, et avec lui les magnifiques rayons horizontaux du soleil...
  

... et le crépuscule arrive...

Si on allait manger ?




Voici le menu que je vous propose :

Prenons d'abord une petite bière locale, la Zelta.
Slurp.

Caractéristique du pays, apparemment : à peine avez-vous fini de manger un plat que le serveur se précipite pour l'enlever et, vite vite, vous amener la suite.
Là, c'était un menu un peu particulier, spéciale découverte de la gastronomie locale (ou de ce qui en tient lieu, diraient les méchantes langues, qu'il ne faut pas écouter - franchement). S'il y avait une attente de quelques minutes, le serveur nous prévenait. On se rendra compte qu'en Estonie, ce n'est pas du tout la même chose.
Marrant.

    

Ah, le dessert !

Bon, ce n'est pas tout ça, il faudrait peut-être rentrer à l'hôtel, écrire deux-trois cartes...

... pendant que, du bar belge, en face, Joe Dassin nous gratifie de tous ses tubes (même ceux que je ne connaissais pas).

 

Allez, demain, on part pour Tallinn !

 

P.S.
- A propos de la cuisine lettonne. Le petit-déjeuner, euh... n'en parlons pas... en tout cas, celui de l'hôtel...
- L'eau du robinet n'est pas buvable.
- Le Balsam, qui tire à 45°, ressemblait pour moi à de la Chartreuse, en pas sucré du tout, et en surtout pas bon du tout. "Le célèbre balsam, alcool épais et noir (45°), vous surprendra par son goût très particulier. Il est apparemment plus facile à boire avec du café ou mélangé à parts égales avec de la vodka." (Lonely Planet).
Oui, ça doit être ça. Il faut vraiment le diluer, de sorte qu'on ne sente plus du tout son goût.
A cette condition, il devient buvable. Rien à voir avec le Vana Tallinn, que nous verrons plus tard...

Suite du voyage à Talinn !