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En quittant Las Vegas, on passe devant un étrange bâtiment : une clinique spécialisée dans le cerveau... L'architecte (cousin du Dr Caligari ?) s'est fait plaisir, on croirait être atteint d'un problème de perception.... Faut-il consulter en urgence ?
Dirigeons-nous vers la Vallée de Feu (Valley of Fire). Il s'agit d'un parc national situé au nord-est de Las Vegas.
"Situé en zone désertique, il doit son nom à la couleur flamboyante de certains rochers en grès. Ouvert en 1935, le parc est le plus ancien et le plus étendu du Nevada. Il fait partie du désert de Mojave.
La visite du parc offre un voyage dans les temps géologiques (présence d'arbres pétrifiés vieux de 225 millions d'années) et historiques (nombreux pétroglyphes préhistoriques). Les touristes peuvent également camper, randonner, photographier. Un centre d'information pour les visiteurs donne des informations sur les formations géologiques, la faune et la flore de la région. Le parc reçoit chaque année environ 250 000 visiteurs. " (Wikipedia).
Nous allons dans le Petroglyph Canyon, près du centre de ce parc.
On suit la piste, entre deux parois rocheuses, éboulis et autres.
C'est globalement très accessible, mais le sable et la chaleur peuvent en décourager quelques-uns.
On avance donc, on marche sur les pierres et dans le sable, et on cherche les fameux dessins sur les parois.
Ah, en voici.
Généralement (ce n'est donc pas toujours le cas), les pétroglyphes se trouvent sur des surfaces exposées au soleil.
Les pétrogplyphes : "Il s'agit de dessins plus ou moins stylisés, gravés par endroits sur la paroi des canyons. Certains de ces graffitis étaient peints directement sur la roche. Ils peuvent être isolés ou couvrir plusieurs mètres carrés. Les archéologues ne peuvent faire que des suppositions quant à leur signification" (Wikipedia)
Peut-être le lieu avait-il une importance religieuse. En tout cas, du fait du manque d'eau, ils ne pouvaient pas vivre en permanence ici.
Ces pétroglyphes ont été faits par les mystérieux indiens Anasazis (qui ont disparu sans que l'on ne sache pourquoi) vers 1000-1300. C'est donc bien vieux...
On ne les voit pas toujours du premier coup...
Gros plans :
Et on en cherche, tout en marchant pendant un peu plus d'un kilomètre dans la canicule.
On peut parfois faire une petite pause dans l'ombre chiche d'un abri naturel.
Et on poursuit.
Ah, là ! si, si...
Oh, les petits bonshommes, vers le bas :
Au bout du kilomètre et quelque, c'est un cul de sac, il faut revenir sur ses pas.
A la sortie, un banc brûlant nous attend.
A bonne distance de là, un magasin de souvenirs est tenu par des indiens (on est sur leur territoire).
On a une jolie vue.
Mais on n'est pas venus là pour ça.
A l'extérieur du magasin, on trouve des cactus.
Et, à l'intérieur, du miel de Cactus !
Au moins, voilà un achat typique : du miel de prickly pear cactus (figuier de barbarie) !
Et on part. Bien sûr, on aurait pu passer moins de temps à Las Vegas et voir Arch Rock (arche naturelle de petites dimensions), les arbres pétrifiés...
Mais il reste toujours des choses à voir !
La Vallée de feu a servi de cadre à plusieurs films : Les Professionnels, Star Trek : Générations, Transformers, Domino..
On va maintenant quitter le Nevada et aller en Utah, voir Bryce Canyon. L'ordre des visites est parfois important : il faut progresser dans le spectaculaire.
Après encore un peu de route, nous quittons donc le Nevada et arrivons en Utah, le pays des mormons.
Si nous regardons la carte, on voit en bas à gauche Las Vegas... à 90 minutes de route, Valley of Fire ; nous allons tout d'abord en direction du Nord-est, vers Saint-George.
Drôles de gens, les Mormons, membres de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours.
Après sa résurection, le Christ serait allé en Amérique (si, si).
L'Ange Moroni a révélé à Joseph Smith l'existence d'un texte sacré qu'il a fallu déchiffrer. Ce texte, le Livre de Mormon, a été publié en 1830.
"Dans ce livre, Mormon est un prophète, un général militaire, et un gardien d’annales qui aurait vécu aux environs de 311-385 après JC sur le continent américain. Il aurait hérité des vastes annales historiques et spirituelles de son peuple qui vivait dans les Amériques et y aurait ajouté l'histoire de sa propre vie." (wikipedia).
Histoire fascinante que celle des mormons, avec son lot de massacres (le Massacre de Haun's Mill, en 1838 au Missouri), assassinats (Joseph Smith est tué par la foule), courage (ah, la foi !) des pionniers mormons, etc.
Autre page sombre, mais cette fois-ci dans l'autre sens, les 120 émigrants massacrés par des Mormons en 1857. L'Utah se trouve sur la route vers la Californie. Avant la traversée du désert et les montagnes à franchir, les colons devaient se ravitailler ches les Mormons... à leurs prix.
De plus : "Les émigrants entraient souvent dans le territoire avec un préjugé profondément enraciné contre les mormons. Souvent ces compagnies contenaient des Missouriens qui avaient participé à chasser les mormons du Missouri. Certains mormons ne pouvaient s'empêcher d'éprouver à l'égard de ceux-ci de la rancune et de la suspicion" (voir les détails sur Wikipedia).
Préjugés, ressentiments... et donc une histoire agitée.
Bien curieuse religion (il n'y a qu'à évoquer les baptêmes posthumes, raison de leur passion pour la généalogie), mais qui a évolué lentement en se confrontant au monde moderne.
Arrêtons-nous un moment dans un magasin. Nous sommes donc en Utah.
Que voit-on ?
Ah, une réduction supplémentaire pour les Seniors !
Oh, un t-shirt "provoc" !
En fait, la polygamie n'est pas bien vue chez les Mormons. Il suffit de voir Big Love, la série : cette pratique n'a plus cours que chez les fondamentalistes.
Nous voici à Saint George, avec son temple :
Nous repartons vite, car des jeunes Mormons et Mormonnes, plutôt bien de leur personne, arrivent assez rapidement pour nous convertir. Mais pas assez vite, ouf, on a bien gagné deux heures.
Ils sont très versés dans les langues, les Mormons, de sorte de pouvoir faire du prosélytisme dans le monde entier. Quand on mange entre Français, il faut faire attention à ne pas dire trop de bêtises car, au vu de sourires des serveurs/serveuses, on réalise qu'ils comprennent bien ce que l'on dit.
Ils sont très doués pour le prosélytisme, mais aussi dans le business (Marriott, par exemple). "Dès l'âge de 12 ans, les fidèles consacrent plus de 10 h par semaine à la vie communautaire (offices, étude des dogmes, activités diverses). Chaque année, près de 60 000 jeunes, hommes et femmes, s'en vont par le monde pour y exercer une activité de missionnaire pendant deux ans, à leurs propres frais." (Guide Bleu). L'Eglise est très riche, du fait que les fidèles reversent 10% de leurs revenus.
Nous finissons notre repas avec du thé/café, deux boissons interdites pour eux (ce sont des excitants !) au même titre que l'alcool et le tabac.
En parlant de prosélytisme, dans l'hôtel/restaurant du midi, on peut prendre des dépliants touristiques pour Bryce Canyon, mais aussi Le Livre de Mormon, dans différentes langues :
Il n'y en avait pas (ou plus) en français, dommage, parce qu'il faut s'accrocher (mais j'imagine qu'il est téléchargeable gratuitement). Il fait 600 pages et n'a pas été pour rien été "qualifié par Mark Twain de « chlorophorme imprimé »" (Guide Bleu).
Nous repartons.
Arrosage traditionnel :
Nous nous arrêtons quelques minutes pour un amuse-gueule avant Bryce Canyon...
... et nous continuons la route.
Et nous voici arrivés à Bryce Canyon !
"Bryce Canyon est le plus surprenant et probablement le plus beau de tous les parcs américains. Difficile d'imaginer, lorsqu'on entre dans la Dixie Forest - où se cachent chiens de prairie, marmottes, cerfs, ours et pumas -, la beauté qui vous attend. Elle surgit brutalement : à la lisière de la forêt, une cité de pierres se dresse au sein d'un vaste amphithéatre, des centaines de pitons s'élèvent vers le ciel. Rose, orange, sanguine, rouge, leurs nuances varient tout au long du jour." (Guide Bleu).
Magie de l'érosion !
On pourrait y rester pendant des heures.
Nous sommes entre 2500 et 2700 mètres. Il y a donc souvent de la neige jusqu'en avril. On imagine que le spectacle doit être très différent.
On trouve souvent des arbres ou des arbustes au bord du précipice :
Les racines n'agrippent parfois plus que du vide...
On jette un oeil en bas : des arbres y poussent également.
Les ombres des nuages passent, immenses.
On avance et on multiplie les photos...
... mais on n'oublie pas de regarder vraiment, comme il le fait, lui, là :
Et on repart, en direction de l'Arizona, l'Etat au sud.
Depuis le matin, un feu de plaine fait rage, au loin.
On arrive à Kanab, à l'extrémité sud de l'Etat, juste un peu avant Page (ville de l'Arizona), tout à l'est sur la carte du jour :
Un faux flic (c'est un mannequin) dans une voiture de policiers incite les gens à ralentir.
Kanab, comme de nombreuses villes, a la première lettre de son nom peinte sur une hauteur avoisinante. Pratique pour les avions et, il y a bien longtemps - avant les panneaux indicateurs et les GPS -, pour les voyageurs qui suivaient des pistes.
On regarde quelques jolies maisons et on repart.
Des maisons flottantes :
Et on franchit le Colorado !
A ma droite, le Colorado anorexique régulé par le barrage.
Et à ma gauche, avant le barrage :
Le Colorado :
"Il est à l'origine du creusement du Grand Canyon et traverse des paysages déchiquetés par l'érosion.
Il a fallu construire plusieurs grands barrages comme Hoover Dam ou Davis Dam pour maîtriser la fureur des eaux de ce fleuve." (Wikipedia)
Ici, la construction du barrage a entraîné l'inondation d'un Canyon, qu'on ira survoler.
Mais nous sommes pour la nuit à Page, petite ville d'Arizona.
Allez, une petite soirée country pour faire couleur locale.
C'est le matin, on va prendre l'avion pour survoler le Lac Powell. Le barrage de Glen Canyon, que nous avons vu précédemment, est indiqué par un "A" sur la carte ci-dessous :
On voit bien la taille (immense) et la forme du Lac Powell.
"Formé par la construction du barrage de Glen Canyon sur le Colorado, cet immense lac artificiel (le deuxième du pays) est long de 300 km et comporte 3136 km de rivages, soit plus que toute la côte ouest du pays (c'est dire si son rivage est découpé). On y compte pas moins de 96 canyons aux rochers ocres et rouges, des grottes, des ruines indiennes, des îles et des formations rocheuses, dont le joyau est Rainbow Bridge.
Le lac Powell a commencé à se remplir en mars 1963. Du fait des besoins en eau en amont et en aval, les sceptiques pensaient qu'il ne se remplirait jamais. Pourtant, en 1980, soit 17 ans plus tard, il était plein." (wikipedia)
La terre "appartenait aux Navajos, qui acceptèrent de l'échanger contre une superficie équivalente dans le Sud de l'Utah. L'opposition au projet ne vint pas des Indiens, mais des amis de la nature. La décision prise en 1956 par Eisenhower et le Congrès suscita en effet une controverse nationale : le barrage allait inonder des sites exceptionnels comme Cathedral in the Desert. [...] A l'époque, personne n'imaginait le formidable attrait touristique qui ferait son succès." (Guide Bleu).
Cathedral in the Desert n'a pas été totalement submergée, on pourra par exemple voir sur http://www.lakepowell.org/page_two/what_s_new/cathedral_in_desert.html.
Il est possible de visiter le barrage, qui a paraît-il une vue saisissante sur le Colorado, 200 mètres en contrebas.
Quelques nuages, mais il y a une jolie lumière.
Je suis au niveau de la queue, j'ai des hublots des deux côtés, et personne à côté de moi, tant mieux !
Le barrage, déjà vu d'en bas.
"Avant la construction de Glen Canyon Bridge [c'est le pont que l'on voit juste au-dessus], à la fin des années 1960, il fallait parcourir plus de 300 kilomètres pour passer d'une rive à l'autre du Colorado." (Guide Bleu).
Le Colorado a donc longtemps été infranchissable sur des centaines de kilomètres même au milieu du XX° siècle, alors on imagine le détour que les pionniers ont dû effectuer...
Le chantier a été considérable ; Page, la ville (7 000 habitants), est née du campement des milliers d'ouvriers. A la fin, plutôt que de repartir vers des contrées inhospitalières, certains - qui ont trouvé du travail - sont restés.
Et les touristes ont commencé à arriver. Il y a de la place, de la tranquillité, et une faune très riche (200 espèces d'oiseaux, poissons à foison), coyotes, renards, daims...
Et des activités diverses : pêche, jet-ski, canotage, baignade...
On voit le "P" de Page :
Ah, le lac !
"On explore le lac sur des maisons flottantes ou sur de petites vedettes, en quête d'une anse secrète pour se baigner, d'une crique abritée pour camper." (Guide Bleu)
On assiste à une course de hors-bords :
On a du mal à imaginer qu'il fut un temps pas si lointain où il n'y avait pas d'eau... C'est magnifique, mais il faut penser à ce qui a été perdu.
"L'explorateur John Wesley Powell le décrit en 1869 comme « un saisissant ensemble de merveilleuses particularités : des parois sculptées, des arches royales, des gorges, des ravins encaissés, des tertres et des monuments. » Jusqu'en 1956, seuls quelques Indiens et chercheurs d'or connaissaient les beautés du plus long canyon du Colorado." (Guide Bleu).
"C'est une roche du jurassique, le grès navajo, formée par la solidification de dunes et facilement sculptée par l'eau, qui confère au paysage sa particularité. Formé de sable solidifié, ce terrain ne laisse aucune terre quand il s'érode ; aussi la végétation se limite-t-elle à des espèces typiques du désert : cactus, yucca, sauge..." (Guide Bleu).
L'érosion est "extrêmement rapide : "15 cm par millier d'années" (Guide Bleu). Ça va, il nous reste un peu de temps devant nous.
Au loin, la centrale à charbon (2 250 000 kilowatts), l'autre source d'électricité, avec l'énergie hydraulique (le barrage de Glen Canyon a une capacité de 1 288 000 kilowatts), bien sûr.
C'est bientôt la fin, on amorce la descente.
Brave avion, qui n'aura pas trop secoué. Au bout de 45 minutes, regarder à droite et à gauche, ça n'est quand même pas très bon quand on a le mal des transports. Mais c'était très tranquille, comparé au survol du Grand Canyon, que l'on effectuera plus tard.
En conclusion, il ne sert à rien d'aller au Lac Powell pour ne faire que de la voiture : on ne voit rien. Il faut soit prendre l'avion, soit prendre le bateau, et le spectacle est alors exceptionnel (enfin, pour le bateau, je ne peux pas dire, mais on trouve sur le net des photos pas moches).
Côté cinéma, il paraît que des scènes de Hulk, Superman 3 et Broken Arrow ont été tournées dans le coin.
Nous sommes donc en Arizona, dans le territoire Navajo (à noter que l'Arizona ne change pas d'heure selon les saisons, mais les réserves Navajo,si....pratique, n'est-ce pas ?).
En direction de Monument Valley, nous nous arrêtons à Kayenta, 5 000 habitants (en 2010). Il s'agit de la seule ville Navajo avec un gouvernement de type municipal (voir wikipedia).
On trouve, pour le touriste, quelques "hogans" (maison ronde navajo ; "la forme du hogan, obligatoirement ronde, reflète leur vision du monde : un monde circulaire, comme le Soleil et la lune, et cyclique, comme le mouvement des saisons.", écrit le Guide Bleu ; à noter que, plus tard, on en a rapidement vu des vrais : ce n'est donc pas qu'un truc pour touriste), un exemple de sauna...
Si on était en manque total d'inspiration, on écrirait : "les Navajos, entre tradition et modernité" (la phrase totalement "cliché"). N'empêche qu'on voit des Navajo obèses et que, comme par hasard, il y a un McDo, un Burger King, etc. Tout le monde connaît les conséquences de ce mode d'alimentation, mais ça ne sert à rien. Etonnant, non ?
Au passage, et sans transition, la société Navajos est matriarcale et matrilinéaire. Les femmes sont dominantes.
Au magasin de souvenirs du coin, on trouve un livre sur les mystérieux indiens Anasazi
... mais aussi le fameux écrivain Navajo, Tony Hillerman (1925-2008).
"Tony Hillerman a reconnu s'être inspiré de l'écrivain australien Arthur Upfield pour introduire l'ethnologie dans un polar, ce qui n'enlève rien à la qualité de ses romans, dont les personnages paraissent bien plus actuels et travaillés que ceux de son prédécesseur : on retrouve régulièrement dans ses ouvrages, l'importance de la tradition orale et du chant, le silence à observer sur le nom des morts, la convoitise des Blancs pour les terres indiennes, le caractère sacré des montagnes, les "peintures" de sable, ..." (Wikipedia).
Nous repartons. Kayenta est à une quarantaine de kilomètres de Monument Valley. Nous sommes le 4 juillet, la fête se prépare.
Ah, on approche. Voici un roc en forme de chouete :
Une petite pluie de mauvaise augure tombe, mais s'arrête bientôt.
Nous voici arrivés. Le ciel est couvert, ce n'est pas l'idéal.
Nous allons être véhiculés, ou plutôt bringuebalés, par des guides Navajos.
Grâce à un haut-parleur, le guide nous donne à chaque fois le petit nom des pitons et autres curiosités.
Voici les Three Sisters (les Trois Soeurs) :
On prend plein de bon air, et on mâche du bon sable généreusement envoyé par la voiture qui nous précède, lorsque nous nous en approchons de trop près.
Il n'y a qu'à voir le nuage que nous laissons derrière nous :
On s'arrête en un point photogénique.
Pendant ce temps, c'est le premier round commercial ! (il y en aura d'autres). Argument massue : ça coûte beaucoup plus cher dans les magasins. Les Navajos exploitent des mines de pierres précieuses, elles ne leur coûtent quasiment rien.
Les nuages se dissipent ! Tout de suite, le paysage est plus beau.
Toutes les cartes de crédit sont acceptées ! (location de chevaux, etc.)
Nous arrivons au John Ford's Point, une sorte d'avancée qui domine un paysage immense.
On comprend mieux avec cette photo wikipedia:
Paysage depuis cette plate-forme :
Vue large, puis zoom :
Il est temps de repartir.
Revenu au point où nous avions été pris en charge par le guide Navajo, contemplation...
Le ciel est dégagé juste ce qu'il faut.
Le guide attend les prochains touristes.
Même si Monument Valley a été le lieu de nombreux tournages de film, il est indissociable de John Ford, et notamment de La Prisonnière du Désert (The Searchers, 1956)...
Pour le plaisir, le début du film, tourné à Monument Valley :
... et la célébrissime fin,, également tournée à Monument Valley, qui répond au début, avec le fameux découpage de la porte :