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Nous allons finir notre voyage en revenant à Athènes.

 

Une grande sculpture contemporaine intéressante : le Coureur, de Costas Varotsos

On peut voir la sculpture sous plusieurs angles sur le site : http://www.designdaily.us/2013/01/770-1113-costas-varotsos-runner-in.html

On arrive au Stade panathénaïque. Il s'agit d'un "stade antique d’Athènes, rénové pour les premiers Jeux olympiques de l’ère moderne, en 1896." (voir Wikipedia)
      

 

Il ne reste plus grand-chose du passé... Allons plutôt visiter l'Acropole, 156 mètres plus haut...

  

Sur le chemin, nous voyons l'Odéon d'Hérode Atticus :

"L’odéon d’Hérode Atticus, ou théâtre d’Hérode Atticus, a été construit au pied de l’Acropole d’Athènes en 161, par Hérode Atticus, en mémoire de sa femme Régilla, morte en 160.
L’odéon d’Hérode Atticus était plutôt petit, il pouvait accueillir 5 000 spectateurs, alors que la population de cette ville se chiffrait à plus ou moins 290 000 habitants.
La scène de marbre blanc et cipolin (sorte de marbre) mesure 35 mètres de large.
" (voir Wikipedia)

   

On continue à grimper.

On arrive au Temple d'Athéna Niké (voir Wikipedia), à l'ouest de l'Acropole.
"Démonté en 2003 (pour être restauré) et intégralement remonté, bloc par bloc, depuis 2010." (Guide du Routard). Ça s'appelle une anastylose.

      

"Les historiens l'affirment aujourd'hui, le Parthénon n'a pas été conçu comme un temple, mais pour servir d'écrin à une colossale statue d'Athéna symbolisant la puissance d'Athènes et sa divinité tutélaire et pour abriter le tribut versé par les membres de la ligue de Délos et d'autres revenus de la cité - pour bonne part investis dans la décoration de la statue." (Géoguide).

akropolis

Reconstitution de l'Acropole d'Athènes à l'époque romaine (merci Wikipedia !)

Les échafaudages sont là depuis plus de trente ans. Il paraît que la restauration sera totalement finie en 2020.
  

On voit Athènes qui s'étale très loin :

Mais retournons notre attention sur les différents monuments qui composent l'Acropole.

L'Erechthéion.
"L’Érechthéion (en grec ancien Ἐρέχθειον / Erékhtheion, en grec moderne Ερέχθειο / Eréchθio) est un ancien temple grec d’ordre ionique situé sur l'Acropole d'Athènes, au nord du Parthénon. C’est le dernier monument érigé sur l’Acropole avant la fin du Vème siècle av. J.-C. et il est renommé pour son architecture à la fois élégante et inhabituelle." (Wikipedia)

       

"Monument le plus impressionnant de l'Acropole, le Parthénon était davantage un symbole qu'un véritable sanctuaire. Ce rôle était dévolu à L'Erechtéion, édifié sur la partie la plus sacrée de l'Acropole, où Poséidon avait frappé le sol de son trident, et où Athéna avait fait naître l'olivier. Le temple était consacré au culte d'Athéna, de Poséidon et d'Erechthée, roi mythique d'Athènes.
L'Erechtéion se reconnaît d'emblée à ses six jeunes filles servant de colonnes soutenant son portique sud, les caryatides (inspirées par des femmes de Caryes, une ville de Laconie). Celles que l'on voit sont des reproductions en plâtre, les originaux (sauf celle emportée par Lord Elgin et exposée au British Museum) se trouvent au musée de l'Acropole.
" (Lonely Planet, îles grecques et Athènes).

Le Pandroseion, qui jouxte l'Erechteion :
        

Le Parthénon.
"L'édifice (70 m de long sur 31 m de large et plus de 17 m de haut) est un chef-d'oeuvre d'équilibre et un tour de force technique. Aucune de ses lignes n'est droite. Ainsi, pour donner au spectateur l'illusion d'une verticalité exemplaire, les colonnes doriques du péristyle sont légèrement inclinées vers l'intérieur ; leur fût est plus large à la base qu'au sommet et présente un léger renflement au 2/5 de sa hauteur. De même, toutes les horizontales sont convexes, pour paraître parfaites. Ces corrections optiques ont requis de retailler minutieusement les blocs de pierre après assemblage. Le décor du Parthénon a été réalisé en 15 ans par toute une équipe d'artisans, dirigée par Phidias." (Géoguide)

           

"Erigé au sommet de l'Acropole, le Parthénon avait deux fonctions - abriter la grande statue d'Athéna commandée par Périclès, et contenir le trésor de la ville." (Lonely Planet)

            


Les sacs au premier plan font un effet très curieux... On sent que l'édifice est en pleine restauration.

En regardant vers l'est, on aperçoit l'Olympiéion (voir Wikipedia).
"Aujourd'hui enclavé dans la ville moderne, bercé par le flot ininterrompu des voitures qui passent sur l'avenue Amalias, ce temple de de Zeus Olympien devait être particulièrement impressionnant : 96 m de long sur 40 m de large et 20 m de haut. De ses 104 colonnes corinthiennes, de 1,70 m de diamètre à la base, il n'en reste que 15 ! Celle qui gît au sol a été renversée par la foudre en 1852" (Géoguide).
Sa construction avait commencé au VI° siècle avant J.C, sous Pisistrate, mais le manque d'argent arrêta les travaux. C'est Hadrien qui permit de l'achever an 131.

Voici le temple vu de plus près... et de plus bas :

En longeant l'Acropole côté sud et en se penchant un peu, on peut aussi apercevoir : l'Odéon d'Hérode Atticus (que l'on avait déjà vu précédemment)...

... mais aussi le Théâtre de Dionysos (voir Wikipedia)

   

On redescend.
  

 

Nous nous dirigeons vers l'agora antique.
     

Tout à côté de l'entrée, voici l'Eglise des Saints-Apôtres, construite au début du X° siècle.

Nous voilà maintenant dans l'agora antique.
"Coeur de l'Athènes antique, l'Agora était le centre animé de la vie administrative, politique, commerciale et sociale. Socrate y exposait sa philosophie, et en 49, saint Paul y prêcha le christianisme.
Place publique au VI° siècle avant J.-C., l'Agora fut dévastée par les Perses en 480 avant J.-C., et immédiatement reconstruite. Florissante à l'époque de Périclès, elle survécut jusqu'en 267, date à laquelle elle fut détruite par les Hérules, peuple originaire de Scnadinavie. Les Turcs bâtirent un quartier résidentiel sur le site, qui fut démoli par les archéologues après l'indépendance, puis fouillé jusqu'aux niveaux de la période classique et, en partie, du néolithique
." (Lonely Planet, ïles grecques et Athènes).
 
Au loin, on voit le Temple d'Héphaistos (voir Wikipedia)

     

Comme de juste à l'entrée (ou à la sortie) des musées, un chien prend le frais.


Visitons le musée de l'Agora, tout en longueur.

  pyxide
Pyxides (voir Wikipedia) représentant des griffons attaquant des cerfs, ainsi que son couvercle. Fin du 15ème siècle avant J-C. Gros plan à droite.

   
Flacon à deux anses décoré avec des cercles concentriques et des spirales, 1400-1350 avant J.-C. ; à droite : Vase à bec avec poulpe et dauphins, vers 1400-1300 avant J.-C.


Oenochoé (750-725 avant J-C)
"Rafraîchisseur de vin. Lorsque la cruche était placée dans l'eau froide, les tubes permettaient à l'eau de circuler et ainsi d'accélérer le rafraîchissement. La scène pourrait être une représentation ancienne du combat entre les gens de Pylos et les Epéens (Iliade, XI, 709 et 750). Les personnages qui partagent un bouclier rectangulaire ont été identifiés vraisemblablement aux frères siamois (?), les deux Molions Actorides. Trouvé dans la tombe d'un homme dans le cimetière près du Tholos." (notice)

  
Urne funéraire, première période géométrique, vers 850 avant J-C.


Chevaux en terre cuite.


Flacon de parfum en forme d'athlète à genoux nouant un ruban à sa tête en signe de victoire. Vers 540 avant J-C.

  
Siège d'enfant. Début du VI° siècle avant J-C.   

       
L'ostracisme. On votait pour expulser quelqu'un d'Athènes pendant dix ans. Les noms étaient écrits sur des fragments de poterie. Un vote n'était validé que si le quorum de 6000 présents était atteint.
Tout à droite, le nom de Périclès...
Les numéros 32 à 39 sont ceux de Thémistocles...

      jetons
Ici, nous avons un Kleroterion (on voit également les jetons) :
"Le Klérotèrion (grec ancien : κληρωτήριον) est une machine à tirage au sort utilisée dans la démocratie athénienne antique. On y introduisait des jetons (pinakia) portant le nom de ceux (Nomothète) qui constitueraient le tribunal. Cet instrument témoigne ainsi d'une implication effective des citoyens aux affaires de la Cité. Un exemplaire du IVè siècle av. J.-C. est visible au musée de l'Agora à Athènes." (Wikipedia).

 


Coupe "Petit-Maître" (voir wikipedia) montrant un homme assis flanqué de deux jeunes hommes. 550-530 avant J-C.


Masque tragique en terracotta. Vers 200-250 après J-C.

On ressort. On voit la distance parcourue... C'est le portique (ou Stoa) d'Attale (voir Wikipedia).

 

Entrons maintenant dans l'agora romaine :

La voici, avec la Tour des Vents (voir Wikipedia).
     

"Bien préservée, la tour des Vents fut élevée au Ier siècle avant J.-C. par un astronome syrien, Andronicos. Cet ingénieux édifice octogonal en marbre pentélique servait de cadran solaire, de girouette, de clepsydre et de boussole. Chaque côté représente un point cardinal et s'orne d'un personnage flottant dans les airs, symbolisant le vent soufflant dans cette direction. Sous chacun des bas-reliefs apparaissent les traces très estompées des cadrans solaires. La girouette, un triton de bronze, a disparu depuis longtemps. Durant l'occupation ottomane, les derviches faisaient usage de la tour." (Lonely Planet, Îles Grecques et Athènes).

Au hasard d'une petite balade, on tombe sur une fresque du XXI° siècle :


Pas facile de repartir en voiture !

T-Shirt rigolo à destination touristique.

On continue la promenade dans Athènes.
  

Et on arrive à la Porte d'Hadrien. "Le monument a été élevé en l'honneur de l'empereur Hadrien, après sa venue à Athènes, en 131. Il marquait l'entrée de la nouvelle Athènes voulue par l'empereur." (Wikipedia) :
  

Juste à côté se trouve le Temple de Zeus olympien, que nous avons déjà vu depuis l'Acropole.

Nous repartons par le Jardin National.

... et arrivons à temps pour la relève de la garde, devant la Syntagma (le Parlement). Comme nos vaillants plantons ne peuvent pas bouger, un autre militaire (un sergent ?) arrange les petits plis qui ne vont pas. Il est aussi là pour éviter que les touristes ne fassent trop les malins (c'est tentant !).
Et, lorsque la relève de la garde est près d'arriver, on fait éloigner les touristes.
Il salue.

Et le spectacle commence ! Ce qui semblait tout d'abord ridicule est finalement assez bluffant grâce à sa chorégraphie millimétrée et au sens de l'équilibre de nos militaires.

     

Nos deux vaillants soldats restent plusieurs secondes ainsi, les pieds collés (comme un signe de ralliement bokonon ?)

Puis ils repartent.

Ils restent de nouveau plusieurs secondes, sans se voir, la jambe en l'air... et repartent en même temps, comme sur un signal connu d'eux seuls (ont-ils compté dans leur tête ?)

 

La relève arrive !
     

Et voilà, c'est fini !