PHOTOS --->  Corinthes/Mycènes    ---> Nauplie/Epidaure/Tolo ---> Mistra ---> Olympie ---> Delphes ---> Trikala / Les Météores ---> Athènes

<- retour vers Epidaure


On repart. Destination : Mistra.

tolo-mistra

Sur le chemin, des éoliennes à l'horizon.

      

 

Nous traversons Sparte (le "B" sur la carte).

tolo-spartes

Voici la ville moderne de Sparte (Lacédémone, donc).

"Quant à l'antique Lacédémone, la rivale d'Athènes, n'en demeurent que des vestiges informes à la lisière septentrionale de l'agglomération ainsi que les quelques trouvailles exhumées du site qui sont conservées au Musée archéologique." (Géoguide).

On sait que la guerre du Péloponèse s'est soldée par la victoire de Sparte. "[...] l'hégémonie de Sparte est de courte durée. En 371 av JC, ses armées sont défaites par le Thébain Epaminondas à la bataille de Leuctres, avant que la Grèce tout entière ne tombe aux mains de Philippe II de Macédoine. Le site de Sparte est définitivement abandonné avec la construction de la citadelle de Mistra au XIII° siècle." (Géoguide)

Wikipedia :
"Mistra fut fondée en 1249 par Guillaume II de Villehardouin, alors prince d'Achaïe, qui cherchait à construire une forteresse sur les hauteurs du Taygète dans le but de protéger Sparte, alors lieu de résidence favori des Villehardouin.
Fondée par les Francs, Mistra ne reste pas longtemps en leur possession. [...]

Mistra est également le dernier grand centre d'étude byzantine : Gemiste Pléthon, le philosophe néoplatonicien, y vit jusqu'à sa mort en 1452, et sa présence attire à Mistra de nombreux intellectuels byzantins. Lui et d'autres disciples basés à Mistra influencent l'Italie de la Renaissance, particulièrement après avoir accompagné l'empereur Jean VIII Paléologue à Florence en 1439.

Le dernier empereur byzantin, Constantin XI, est despote à Mistra avant de monter sur le trône. Démétrios Paléologue, le dernier despote de Morée, rend la ville à l'empereur ottoman Mehmet II le 31 mai 1460. Mistra demeure une ville importante, accueille la résidence du Pacha du Péloponnèse et compte alors 40 000 habitants. Le commerce y est florissant, entre autres grâce au développement de la production de soie. Les Vénitiens occupent provisoirement la ville de 1687 à 1715. En 1770, Mistra est brièvement aux mains des Russes qui, soutenus par les Grecs, tentent de libérer la Grèce de la présence ottomane lors de la révolution d'Orloff. La reconquête de la ville par les Turcs est suivie d'une terrible répression contre la population qui diminue pour ne plus compter que 8 000 habitants. Mistra reste turque jusqu'en 1822 et la guerre d'indépendance grecque. Reprise par les Turcs une dernière fois en 1825, elle est rasée par Ibrahim Pacha et connaît alors un déclin irrémédiable. À l'issue de la guerre d'indépendance, le roi Othon Ier de Grèce fait de Sparte la nouvelle capitale administrative des environs, où les derniers habitants s'établissent à leur tour.

L'ancienne cité byzantine fut totalement abandonnée dans les années 1950 pour devenir un site archéologique. En 1989, les ruines, y compris la forteresse, le palais, les églises et les monastères, ont été inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
"

Voici donc Mistra :

          

On domine déjà le paysage.

Le car nous a laissé ici. Il faut maintenant monter à pied.

En hauteur, on voit le Palais du Despote.

Un mur :

 

  

La Métropole (fin du XIII° siècle), dédiée à Saint Demètre.

    

 

 

Eglise de l'Odigitria, construite vers 1310 :

   

On remarque des colonnes...

Vue à partir de ces colonnes :

Il est toujours interdit de photographier à l'intérieur des bâtiments. On peut voir quelques peintures et photos sur : http://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Hodigitria_(Mystras) d'où est tirée cette photo :

On pourra aussi consulter : http://ica.princeton.edu/tomekovic/main.php?country=Greece&site=79&view=site&page=1 pour voir les peintures de plusieurs églises de Mistra.

On continue à grimper, pour passer de la ville basse à la ville haute.

  

On parvient au Palais du Despote, en cours de restauration ("de reconstruction, plutôt, puisqu'on en a rétabli la toiture, une charpente en noyer supportant des tuiles réalisées artisanalement selon les procédés médiévaux" dit le Géoguide).

Tout en haut se trouve la Citadelle, où nous ne monterons pas.

Bien sûr, un chat nous attend à la sortie.

 

Suite du voyage vers Olympie.