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Nous étions à Delphes (A), la destination, ce sont les Météores (C), mais nous allons faire une pause à Trikala (B).

trajet

 

Trikala, une des rares villes (la seule, nous dit la guide) où l'on rencontre des cyclistes : en effet, la ville est plate, ce qui est exceptionnel en Grèce. Et c'est vrai qu'ils sont nombreux, les cyclistes.

On remarque aussi un nombre incroyable de pharmacies, à tel point qu'elles se font parfois face.

Il est 20h30... c'est l'heure de manifester (c'était au moment de la fermeture de la télévision publique).


A part ça, les Grecs font de la surenchère sur le Manneken-Pis :

Trikala n'est pas exactement une ville touristique.

Le lendemain, on repart.

Direction les Météores, au fond :


"Une des plus belles curiosités de la Grèce : au sommet de pitons rocheux, qui se dressent dans la grande plaine de Thessalie, des monastères des XIV° et XV° siècles." (Guide du Routard).

"Nombre de monastères et ermitages d'origine sont à l'abandon, quand ils n'ont pas disparu. Mais les Météores comptent encore six "monastères suspendus" en activité. Outre leur situation spectaculaire entre ciel et terre, ces derniers recèlent des trésors cachés, tout l'art de ces moines qui, sous le joug ottoman, perpétuèrent les traditions picturales des grands centres culturels de l'empire romain d'Orient (Byzance, Mistra, Salonique) réduits au silence après sa chute (1453)". (Géoguide).

            

Visitons le Monastère de Varlaam :

"Varlaam est situé au-dessus d'une gorge impressionnante. La construction du couvent date de 1536. Son église achevée en 1544 est décorée de très belles fresques représentant le jugement dernier. Ces fresques ont été réalisées par Frango Catellano, peintre de Thèbes et un des maîtres de l'art post-byzantin." (Wikipedia)

Nous sommes à 373 mètres.
"Le premier ascète est monté sur le rocher par un système d'échafaudages successifs appuyés sur des poutres qu'il réussit à caler dans les trous des rochers. Son exemple fut suivi par d'autres et ainsi furent construits les monastères des Météores. Plus tard, les échafaudages furent remplacés par des échelles volantes qui provoquaient le vertige à ceux qui tentaient l'escalade. Ceux qui n'osaient pas monter sur les échelles volantes étaient hissés en haut par filet. La montée durait une demi-heure d'angoisse et de terreur. Le visiteur était trempé de sueur froide lorsque le filet abandonnait le sol et se balançait dans le vide en un mouvement circulaire alors que la corde sur le treuil grinçait, menaçant de le laisser tomber dans l'abysse." (Theocharis M. Provatakis, Les Méteores, Histoire des monastères et de la vie monastique, page 42 ; la traduction française est un peu approximative, mais ça n'est pas bien grave...)
Puis, en 1923, 195 marches ont été taillées... et c'est plus facile d'accès !

 

Les photos des fresques interdites, mais on peut en voir en vidéo :

 

 

               

 

          

L"équivalent des cloches des églises :

On redescend.

      

 

Voici le Monastère Sainte-Trinité (Agia Triada), un véritable nid d'aigle qui a servi de décor à un James Bond (Rien que pour vos yeux, 1981). On comprend facilement pourquoi.

   

Maintenant, visitons le monastère Agios Stefanos (Saint Etienne) d'accès plus facile...
           

Jardiner peut être périlleux...

Entrons.

         

Comme d'habitude, il n'est pas possible de photographier l'intérieur...

En tout cas, la vue depuis le monastère est splendide (la ville est Kalambaka, sauf erreur de ma part).

   

En ressortant, nous tombons sur une moto étrange... Nous découvrons l'existence d'une police touristique !

 

Les Météores ont également servi de cadre au film Météora, de Spiros Stathoulopoulos (2012) :

 

 

Suite et fin à Athènes.